Le but de l’action du Réseau est clair : il s’agit de dénoncer le gaspillage énergétique qui se développe en France depuis une trentaine d’années, « pour écouler la surproduction des centrales nucléaires ». Le Réseau rappelle que la France a en réalité « bridé les politiques d’économie d’énergie et développé massivement le chauffage électrique ».
La consommation d’énergie électrique ayant augmenté, elle est très forte en cas de grands froids. La consommation a dépassé les 91 000 MW par jour [1] Or les centrales nucléaires, qui fournissent environ 78 % de l’électricité en France, n’ont rappelle le réseau quasiment aucune souplesse pour s’adapter à une forte variation de la consommation. Cette absence de souplesse est particulièrement sensible lorsque 10 réacteurs sur 58 sont à l’arrêt pour maintenance, comme c’est le cas actuellement.
Le réseau rappelle que la France importe annuellement plus d’électricité à ses voisins qu’elle n’en exporte. En période de forte demande, ces importations sont payées au prix fort. En 24 heures cette semaine, le prix du mégawattheure a doublé pour atteindre plus de 190 euros.
Le système nucléaire « imposé à la population est à la fois très dangereux et très fragile ». « Loin de permettre l’indépendance énergétique, il rend notre pays entièrement dépendant de l’étranger, que ce soit pour acheter de l’uranium… ou directement de l’électricité, produite par les centrales thermiques les plus émettrices de gaz à effet de serre ».
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