” On ne veut pas laver plus blanc que blanc”. Le président de la SICAREV de Rôpje-Alpes a interpellé ce vendredi matin Guillaume Garot, Ministre délégué à l’agr-alimentaire, lors des Rencontres régionale de l’agro-alimentaire.
Laver plus blanc que blanc, s’est ajouter des réglementations aux réglementations, pour aller vers plus de qualité, théorique, au risque d’alourdir les charges des entreprises, de les affaiblir par rapport à la concurrence.Le président de SICAREV a ainsi expliqué que le contrôle des steaks hachés aller imposer des coûts pas forcément justifiés et mettre en péril des filières entières.
Or, l’agriculture de Rhône-Alpes comme le reste de l’agriculture française, est rudement concurrencée sur plusieurs plan par des agricultures européennes. La concurrence s’exerce à deux niveaux, au niveau social et au niveau environnemental. Au niveau sociale l’agriculture allemande recours à une main d’oeuvre d’Europe centrale ou orientale dont le prix de revient est sensiblement inférieur aux coûts de le main d’oeuvre en France. ” les Allemands utilisent largement la Directive sur le détachement, et nous allons poser la question au niveau européen” a annoncé Guillaume Garot.
La concurrence est aussi environnementale. Il faut évidemment protéger la santé des consommateurs, a rappelé Maria Pelletier, Présidente de Bio-Convergence Rhône-Alpes qui plaide pour une réduction des pesticides.
Mais des producteurs se plaignent de distorsion de concurrence, avec des producteurs étrangers soumis à des règles moins strictes pour l’utilisation de produits phytosanitaires. La concurrence est aussi franco-française, par exemple au niveau de l’écotaxe sur les transports, allégée pour les producteurs bretons par rapport à ce que paient les producteurs laitiers de Rhône-Alpes. Or, en Rhône-Alpes les conditions géographiques ( montagne) imposent davantage de kilomètres pour collecter le lait.
Dans le même temps, l’agriculture connait une conjoncture difficile. Les producteur laitiers de Rhône ont manifesté pour obtenir un prix décent du lait. Les enjeux sont des enjeux de qualité, mais aussi des enjeux sociaux,, car le secteur agro-alimentaire est l’un des premiers de Rhône-Alpes.
Guillaume Garot ministré délégué à l’agro-alimentaire était vendredi à Lyon pour la conclusions des rencontres régionales de l’agro-alimentaire. Le ministre a écrouté le professionnels. Il s’est engagé à appuyer des négociations entre producteurs et distributeurs. ” IL est normal de prendre en compte l’évolution des prix de la matière première.
Les solutions passent par des mesures régionales. La Région Rhône-Alpes a mis en place des Contrats régionaux d’Objectifs de Filières ( CROF) pour soutenir des productions. Jean-Jack Qeyranne mise sur l’échelon régional de la Banque Publique d’Investissement ( BPI) pour soutenir l’agro-alimentaire. Mais les professionnels insistent sur la simplification des règles. Et sont suivis en cela par le Préfet. ” Une journée de procédure en plus , c’est une journée de création de richesse en moins” a rappelél en substance Jean-François Carenco.
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