Sur la Vallée de l’Ain et sur le Haut Rhône, plusieurs mesures seront nécessaires pour améliorer la qualité des eaux déjà d’ici à 2015, objectif de la directive cadre sur l’eau adoptée en 2000. Ce secteur de moyenne montagne est composé de massifs calcaires, le Bugey en particulier, le Jura, où les pluies peuvent être abondantes, mais où les crues d’automnes suivent des étiages estivaux.
Ces montagnes ont encore une activité agricole importante, élevage, prairies, forêts, avec des productions en particulier fromagères et la basse vallée de l’Ain seule est une région de culture intensives irriguées, a avec la culture de maïs.
L’industrie se concentre sur de petits bassins, la Plaine de l’Ain, Oyonnax, Morez, Saint Claude. Le tourisme est en grande partie lié à l’eau, avec la baignade, et la pêche. Plusieurs cours d’au sont aussi perturbés par l’urbanisation, par des barrages, des digues, des drainages, des seuils.
Plusieurs cours d’eau sont menacés, avec des rejets de phosphore d’azote, et de matières organiques dans la Haute Vallée de l’Ain ou dans celle de la Valouse. L’élevage, l’agriculture, mais l’industrie et les particuliers partagent les responsabilités. Les eaux souterraines sont aussi menacées, par les intrants agricoles (insecticides et nitrates. Des lacs, comme celui des Mortes ou de Bellefontaine sont aussi menacés.
Substances toxiques dans certaines vallées industrielles
Le programme de mesures étudiées par l’Agence de l’eau sont contenue dans le Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) qui s’emboite avec d’autres SAGE du bassin du Rhône, dans le Schéma Directeur qui couvre l’ensemble du bassin. Les mesures viseront à lutter davantage contre les pollutions organiques (rejets des élevages), rejets de nitrates, de phosphates). La lutte contre des substances toxique sera intensifiée dans les secteurs industriels où de nombreuses petites et moyennes entreprises rejettent encore de telles substances, comme dans le bassin de la Bienne et dans celui de Lange-Oignin.
Pour la basse vallée de l’Ain, il sera important de réduire les quantités de pesticides utilisées dans les cultures de maïs. L’Agence de l’Eau ne note pas de progrès. Les pollutions agricoles diffusent polluent encore des cours d’eau lents, mais aussi les étangs de pisciculture. L’Agence de l’Eau préconise des alternatives au désherbage chimique, le développement de bandes enherbées qui éloigne la pollution des cours d’eau, la lutte contre le ruissellement, des utilisations plus rigoureuses des produits, « voire des substitutions de cultures ».
La géologie calcaire comme le stock de ressources, va imposer dans ces secteurs, des concertations qui devront déboucher sur des partages entre utilisateurs.