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Andréas Schueler : l’amélioration de transmission des ondes de téléphonie mobile intéresse fortement le bâtiment

Andréas Schueler, chercheur à l’EPFL, a mis au point avec ses collègues un procédé qui permet d’améliorer les communications téléphoniques des mobiles à bord des trains. Il revient sur certains aspects de la consommation énergétique des trains.

En vous penchant sur la consommation d’énergie des  trains  hors traction, vous vous êtes intéressé à un sujet peu abordé ?

En effet, nous avons découvert que l’impact de la consommation d’énergie dans les trains représentée par la climatisation ou la consommation liée au chauffage peut excéder la consommation liée à la traction dans certains régions de Suisse comme les Grisons, en hiver. Dans d’autres pays c’est la consommation d’énergie liée à la climatisation qui représente un poste important. La consommation d’énergie liée aux communications mobiles est également importante car les conditions de transmission des ondes sont rendues difficiles par les barrières métalliques qui entourent la cabine dans laquelle se trouvent les voyageurs.

Pourquoi les difficultés actuelles de transmission des ondes de téléphonie mobile ?

Les trains sont actuellement équipés de répéteurs qui captent les ondes venant de l’extérieur de la rame puis les retransmettent vers les téléphones mobiles des voyageurs ou qui envoient les messages des voyageurs vers le réseau. Ces répéteurs consomment eux-mêmes de l’énergie. De plus ils doivent être remplacés en fonction des nouvelles  technologies ce qui peut représenter  un investissement de 15 000  francs suisses par train. L’amélioration de la transmission des ondes réduit la consommation d’énergie.

Vous avez pu travailler avec le secteur des chemins de fer ?

Nous avons pu travailler avec des entreprises suisses de transport ferroviaire, avec les Chemins de fer Fédéraux, mais aussi avec des entreprises de chemin de fer régionales comme les Chemins de Fer de Berne.  Cette diversité de partenaires  est enrichissante et les entreprises régionales ont une grande réactivité pour permettre des expérimentations.

La coopération a été aussi fructueuse avec les industriels ?

Nous avons travaillé avec des constructeurs suisses de matériels ferroviaires comme  Stadler, mais aussi avec des fabricants de vitrages qui  coopèrent entre eux.

L’innovation mise au point par le laboratoire de l’EPFL et ses partenaires intéresse des entreprises ferroviaires en dehors de Suisse ?

Evidemment, et nous allons présenter notre travail dans plusieurs pays, par exemple à Londres. Ces découvertes sont protégées par plusieurs brevets et nous avons attendu l’accord  de nos partenaires industriels pour diffuser une information.

Cette innovation revêt-elle  un intérêt pour d’autres secteurs que le secteur ferroviaire ?

Le secteur du bâtiment représente un débouché encore plus important que les chemins de fer. Les usages  y sont plus  nombreux, la consommation d’énergie  et les économies potentielles plus importantes. Ces perspectives sont d’autant plus intéressantes qu’au delà des  communications entre personnes, le développement de l’internet des objets va accroître les échanges de données d’une manière exponentielle.

 

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