L’unité de production n°2 de la centrale nucléaire du Bugey a été découplée du réseau électrique le 27 février pour renouvellement partiel du combustible, des activités de maintenance, des contrôles préventifs et des essais réglementaires.
En 2016 trois arrêts pour rechargement de combustible et maintenance de l’outil de production sont prévus pour la centrale de Bugey qui compte quatre réacteurs. Cette campagne s’échelonnera jusqu’à la fin du mois de novembre.
L’arrêt de la tranche 2 est une visite partielle (VP) de près de trois mois pendant lesquels les matériels sont auscultés et des activités de maintenance réalisées selon un programme préétabli. Le volume des activités liées à la robinetterie représentera environ 24 000 heures de travail, tandis que près de 13 500 heures d’examens et de contrôle de différents matériels sont programmées. Un tiers du combustible sera remplacé, soit une cinquantaine sur 157 assemblages ou « éléments” combustible du réacteur. Cette VP représente un investissement de 24 millions d’euros consacrés au maintien de la performance et d’un haut niveau de sûreté. Plus de 2 500 personnes, personnel EDF et d’entreprises prestataires interviendront tout au long de l’arrêt.
Il existe trois types d’arrêts programmés. Les arrêts pour simple rechargement (ASR) du combustible, avec a minima, les contrôles et opérations de maintenance réglementaires. Les visites partielles (VP), réalisées en alternance avec les ASR, consacrées au rechargement du combustible ainsi qu’à un important programme de maintenance. Les visites décennales (VD) effectuées tous les 10 ans, durant lesquelles sont réalisés le rechargement du combustible, la maintenance, des actions d’amélioration de la sûreté de la centrale ainsi que de grands contrôles des différents composants. A leur issue, l’Autorité de sûreté nucléaire donne ( ou non) l’autorisation de poursuivre l’exploitation pour dix ans supplémentaires.