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Brûlage des déchets verts: les Préfets tardent à prendre des arrêtés

En région Rhône-Alpes, le bilan de la qualité de l’air en 2007 montre qu’une large part du territoire est exposée à des valeurs importantes de particules, avec 45% des sites de surveillance en dépassement de la valeur autorisée par la directive européenne. Le bassin grenoblois est concerné dans sa totalité.

Dans ces conditions, toute baisse d’émission de ces composés toxiques pouvant être évitée est la bienvenue : l’arrêt du brûlage domestique des déchets verts, activité loin d’être anodine, peut contribuer à améliorer de notre santé.
Les dernières études sanitaires montrent que l’espérance de vie est en moyenne abrégée d’environ 10 mois dans l’Europe des 25 en raison d’une pollution atmosphérique liée aux particules, plus communément appelées poussières. Le lien entre particules et maladies cardiovasculaires est clairement établi et l’Europe a décidé d’agir par un renforcement de la réglementation dans l’air ambiant.

La combustion à l’air libre de végétaux, activité courante et à première vue anodine, participe également aux émissions pour plusieurs polluants, dont les particules, qui véhiculent des composés cancérigènes comme les HAP, dioxines et furanes. Les conditions de brûlage des déchets verts sont très peu performantes et émettent nombre d’imbrûlés, notamment si les végétaux sont humides. Et ce brûlage en association avec des déchets (plastiques, bois traités, papiers souillés) est totalement à proscrire en raison de sa haute toxicité.

Outre la gêne pour le voisinage et les risques d’incendie qu’elle engendre, cette activité contribue significativement à la dégradation de la qualité de l’air en zones urbaines et périurbaines. En dehors des dérogations préfectorales indispensables à certaines activités, le brûlage de déchets verts est donc interdit depuis plusieurs années par le règlement sanitaire départemental : il reste toutefois largement pratiqué. Si le brûlage de déchets verts propres pouvait être admis dans des secteurs aux habitats dispersés, il n’en est plus de même dans nos agglomérations désormais densément peuplées et qui concentrent donc beaucoup d’émissions.

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