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L’effet rfadiologique du CERN sur l’environnement est négligeable selon un rapport franco-suisse

Un rapport rendu public le 15 octobre par les autorités suisses et françaises, estime que l’impac radiologique du CERN sur l’environnement négligeable.


L’étude a été menée par l’Office fédéral de la santé publique suisse (OFSP) et l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire française (IRSN), organismes de surveillance des risques radiologiques des Etats sur le territoire des quelques le CERN est installé. Le Centre européen de recherche nucléaires est installé à cheval sur la frontière franco-suisse, entre Genève et le Pays de Gex, dans l’Ain.


Le rapport « Point zéro du CERN » visait à évaluer l’impact radiologique du CERN sur l’environnement pour établir un bilan de référence avant la mise en service du prochain grand accélérateur du CERN en 2008. A cette date le Grand collisionneur de hadrons LHC aura pour objectif de produire de nouvelles collisions pour découvrir de nouvelles particules capables d’apporter une meilleurs connaissance de la structure de la matière.


L’Office fédéral de la Santé Publique suisse et l’IRSN ont mandaté des experts pour réaliser des mesures indépendantes. Des mesures ont été réalisées en 2005 et 2006. Ont été mesurés les niveaux d’exposition ambiante et les concentrations de radionucléides dans l’atmosphère, les cours d’eau, les herbes et les sols. Les contrôles ont été réalisés dans plusieurs dizaines de points, sur les sites du CERN et dans leur voisinage. Les résultats montrent que la radioactivité dans ces différents milieux est comparable à la radioactivité enregistrée hors de l’influence du CERN. L’impact radiologique du laboratoire « est négligeable et largement inférieur à celui attribuable à la radioactivité naturelle»



La radioactivité produite par le CERN provient des expériences en physique fondamentale destinées à mieux connaître l’atome et les particules qui le constituent. Les expériences sont constituées des faisceaux de particules accélérées dans des accélérateurs circulaires: l’anneau du LHC mesure 28 km de circonférence… Ces particules qui entrent en collision soit les unes contre les autres, soit contre une cible. Les particules produites lors de ces collisions peuvent produire des rayonnements ionisants qui ne se produisent que lorsque l’accélérateur fonctionne, quelques heures par jour pendant la période de fonctionnement scientifique.


Les radionucléides créés lors des collisions ont généralement des durées de vie très courtes, entre quelques secondes et cinq ans. Leur toxicité est faible, explique le CERN et leur impact radiologique reste bien inférieur aux limites en vigueur. Le CERN met par ailleurs en place toutes les protections nécessaires pour minimiser la propagation de ces rayonnements. Le fait que les accélérateurs, comme le LHC, soient enterrés profondément sous terre assure une protection naturelle supplémentaire.


Une dose annuelle inférieure à celle d’un Paris-Athènes en avion


La dose reçue par les habitants de la zone est tellement faible, qu’il est impossible de la mesurer, souligne le communiqué du CERN. « Les estimations montrent qu’elle serait chaque année de l’ordre de 0,01 millisievert (mSv). C’est l’équivalent de la dose reçue lors d’un vol aller-retour en avion entre Paris et Athènes. Les habitants de la Suisse reçoivent en moyenne près de 400 fois plus de rayonnements ionisants (3,7 mSv) par an, provenant de la radioactivité naturelle, des rayons cosmiques, des procédures médicales etc.» Des études ont montré que lorsque le LHC sera en service, la dose imputable au CERN sera comparable à celle enregistrée aujourd’hui, quelques pour cent du niveau de la radioactivité naturelle.


Entre autres procédés pour minimiser et contrôler ses émissions, la Commission de Sécurité du CERN suit en temps réel les mesures des niveaux des rayonnements ionisants ambiants et la radioactivité danπs l’air et l’eau grâce à 200 stations de contrôle réparties sur les sites du CERN et dans leur voisinage. Plusieurs milliers d’analyses sur des échantillons d’air ambiant, de cours d’eau, de sol, de plantes et de produits agricoles sont réalisés chaque année et continueront de l’être après le démarrage du LHC. Le CERN tiendra le public régulièrement informé des études et actualités sur ce sujet.



Le communiqué de presse de l’Office fédéral de la santé publique suisse (OFSP) : http://www.bag.admin.ch/themen/strahlung/02839/04088/index.html?lang=fr

Informations complémentaires sur le CERN et l’environnement ainsi que, consultez la page web : http://cern.ch/Public/Environment/fr/

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