1. Accueil
  2. /
  3. Actualités
  4. /
  5. Environnement
  6. /
  7. Incidents dans la chimie...

Incidents dans la chimie : les entreprises doivent encore mieux informer à chaud


Informer à chaud les riverains, les élus, expliquer sans retard : c’est l’objectif que s’était fixé en 2006 l’Union des Industries Chimiques en lançant une démarche volontaire . La démarche était portée aussi par l’Union Française des Industries Pétrolières, par le Groupe d’Etudes de Sécurité des Industries Pétrolières et Chimiques (GESIP), mais aussi par le BARPI (Bureau d’Analyse des Risques et Pollutions Industrielles, dont le siège est à Lyon)


Les résultats de l’action ont été présentés jeudi à Lyon à l’Union des Industries Chimiques de Rhône-Alpes. Denis Dumont, directeur du BARPI, a expliqué que le Bureau avait eu connaissance de 434 incidents survenus dans les activités surveillées par son service, chimie, mais aussi raffinage, métallurgie, commerce de gros, négoce principalement.


Chimie: un peu mieux que la moyenne


Sur 434 incidents, 214 sont survenus dans des entreprises du secteur de la chimie, 81 dans celui du raffinage, 51 dans la métallurgie, 33 dans le commerce de gros. En moyenne les entreprises, tous secteurs confondus, ont communiqué à chaud dans 25% des cas : envoi de communiqués » à la presse et appels téléphoniques. Les entreprises de la chimie ont fait un peu mieux que la moyenne en informant dans 28% des cas.


Les 214 évènements recensés concernaient des rejets de matières polluantes, odorantes ou dangereuses (75% des cas) ; des départs de feu ou d’incendie (20%), des explosions (8%). Pour le secteur de la chimie le bilan laisse apparaître à la fois une réduction du nombre d’incidents (110 en 2007, 104 en 2008), et une progression du nombre d’informations envoyées : 24% en 2007, 32% en 2008. En 2008, la proportion d’entreprises qui ont communiqué a progressé de 8%.


Une enquête réalisée en 2008, montre que les exploitants qui n’ont pas communiqué considèrent comme prioritaire la gestion technique de la crise. Ils n’ont pas toujours l’autorisation de leur groupe, craignent d’affoler la population. La démarche est difficile pour les petites sociétés. Les exploitants qui ont communiqué sont, eux, satisfaits des résultats, comme les bénéficiaires des informations, ou comme aussi les commissions locales d’information et la presse ou les élus.


Un nouvel objectif a été fixé à partir d’avril 2008 : 90 d’information, grâce à l’intégration de la démarche dans des procédures internes, dans les astreintes, grâce au développement d’outils opérationnels.


michel.deprost@enviscope.com


Pour en savoir plus: www.aria.developpement-durable.gouv.fr



LinkedIn
Twitter
Email

à voir

Related Posts

Mag2lyon numéro 163

NEWSLETTER

Rececevez réguliérement par mail nos dernier articles publiés

Lire la vidéo
Lire la vidéo
Lire la vidéo

Derniers articles publiés

Enquêtes

Reportage Vin 31

Dossiers

Territoires

Environnement

Energie

Mobilité

Médiathèque

économie

économie durable

bioéconomie

économie circulaire

Construction et aménagement

Recherche

Welcome Back!

Login to your account below

Retrieve your password

Please enter your username or email address to reset your password.