Cuivre : les alternatives ne sont pas aussi efficaces
Le cuivre utilisé en agriculture y compris biologique a des effets néfastes sur l’environnement. Une expertise scientifique d’une dizaine d’experts issus de différents organismes propose des alternatives. Leur travail s’est appuyé sur un corpus bibliographique d’environ 900 références composées essentiellement d’articles scientifiques et d’un corpus plus restreint de documents techniques. Les résultats ont été présentés lors d’un colloque tenu ce 16 janvier 2018 à Paris.
Les propriétés biocide du cuivre sont connues depuis longtemps. Ce métal, élément naturel, est persistant dans l’environnement. Il utilisé, notamment en agriculture biologique, pour contrôler diverses maladies fongiques ou bactériennes en tuant les cellules de ces êtres vivants. Le cuivre a des effets sur la vie des sols, qui ont motivé des restrictions réglementaires d’usage avec plafonnement des doses applicables par hectare et par an. L’interdiction est la règle au Pays-Bas et au Danemark.
Les restrictions règlementaires croissantes ont conduit l’Institut technique de l’agriculture biologique (ITAB) et l’Inra à commanditer une expertise scientifique collective sur les solutions alternatives et leur intégration au sein de systèmes de production et protection intégrée.