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Center Parcs en Isère : pros et antis ne désarment pas

Alors que l’audience du Tribunal administratif de Grenoble a été reportée au jeudi 18 décembre, du fait du dépôt de deux nouveaux recours, les élus défenseurs du projet réunis lundi soir à Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs appellent ce dimanche à une nouvelle journée de soutien et les opposants, quant à eux, entendent saisir le Parlement européen, pour infraction à la loi sur l’eau.

Le Tribunal administratif de Grenoble se penchera le 18 décembre prochain sur les différents recours, dont celui déposé par la Frapna Rhône-Alpes. Dans l’intervalle défenseurs et opposants ne désarment pas.

Lundi soir, après la démonstration faite dans le calme la veille à Roybon, où près de 2 000 personnes s’étaient retrouvées pour manifester leur soutien, les élus locaux, député, conseillers généraux, maires, dans une réunion organisée à Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs, ont parlé d’une même voix pour soutenir haut et fort le projet de Center Parcs dans la forêt de Chambaran.

Tous vêtus de t-shirts oranges en signe d’unité, les élus et les défenseurs étaient près de 600 à s’être mobilisés une nouvelle fois pour renouveler leur soutien au projet. Au-delà de l’intérêt que représente un tel parc de loisirs, pour le maintien de l’emploi sur un secteur géographique où les jeunes ne trouvent pas de travail, c’est pour eux une question d’application de l’Etat de droit.

Tous ils appellent à renouveler le dimanche 14 décembre la manifestation du dimanche précédent.

Recours devant le Parlement européen

Les opposants ne restent pas inactifs. Dénonçant ce qu’ils appellent “la violence des loisirs”, ils recevaient ce mercredi la presse pour faire visiter aux journalistes le site occupé par les « zadistes » (zone à défendre).

Quant à Michèle Rivasi, elle déclare dans un communiqué « qu’en tant que députée européenne j’appuie donc la saisine de la commission pétition du Parlement européen par l’association Pour les Chambaran Sans Center Parcs et compte engager aux côtés des associations locales dont la Frapna et avec la députée de l’Isère, Michèle Bonneton, une procédure d’infraction à la législation européenne (en l’occurrence la directive sur l’Eau notamment). »

Se référant à l’article 121-8 du code de l’Environnement, elle souhaite également une saisine de la Commission nationale du débat public (CNDP). En effet, le coût total des bâtiments et des infrastructures du Center Parc dépasse le seuil requis des 300 M€ pour une saisine de droit.

 

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