Eco-artisan: un outil pour améliorer la qualité environnementale des travaux

Quatre vingt sept titre d’éco-artisans ont été remis de vendredi 2 octobre, collectivement, par Jean Louis Borloo, Ministre de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer, à Meyzieu. Dans la région, 180 artisans attendent d’obtenir l’attestation. Au niveau national, au 23 septembre 2009, 545 attestations avaient été délivrées et 1176 artisans attendaient leur attestation. Les plombiers chauffagistes représentent à eux seuls le tiers de l’effectif.


Le label est remis à des artisans qui remplissent le dossier, répondent positivement à 40 questions sur l’environnement et sur le bâtiment er fournissent la preuve qu’ils ont acheté un ou deux logiciels (Car Energy ou Cube) pour réaliser des diagnostics énergétiques. Les éco-artisans doivent être capables de réaliser une évaluation thermique globale, et d’apporter un conseil global en rénovation thermique en proposant diverses solutions. Ils doivent pouvoir réaliser les travaux et en contrôler la qualité. L’évaluation finale doit être signée par le client.


Une approche plus globale


La démarche vise à faire adopter par les artisans une approche plus globale de leur métier en raisonnant au-delà d’une affaire. IL s’agit de les inciter à agir ensemble pour offrir ensemble des prestations plus cohérentes, de qualité. Pour Jean-Louis Borloo, les artisans sont au cœur du dispositif de rénovation du bâti. « Vous êtes la plus grande armée dans le plus grand secteur qui génère le plus de gaz à effet de serre » a expliqué lé Ministre d’Etat.


Pour l’artisanat, les enjeux sont importants en termes de chiffre d’affaires et d’emploi. Néanmoins, les dispositions gouvernementales sont empreintes d’incohérence. En même temps qu’il insiste sur la qualité des prestations artisanales, le gouvernement a facilité l’installation d’auto-entrepreneurs qui peuvent proposer des prestations sans être diplômés. « Le gouvernement a donné la priorité à la création d’activité, mais il crée la précarité, ces gens là n’auront pas de cotisation retraite» estime un responsable de la CAPEB du Rhône.


Les auto entrepreneurs constituent une concurrence déloyale, car ils ne sont pas assujettis à la TVA. Alain Berlioz Curlet, président de la CAPEB Rhône-Alpes comme Jean Marie Carton, administrateur national de la CAPEB, ont souligné les risques de la non qualité. Jean Louis Borloo a reconnu ces risques de contre publicité générés par des chantiers non réussis. « La mauvaise information circule mieux que la bonne. Un seule contre exemple peut entrainer des difficultés dans un département »


Il faudra donc veiller de près à la qualité et au prix des chantiers. Pour cela le consommateur pourra s’adresser à la CAPEB, ou à la Fédération des Travaux Publics de son département.


michel.deprost@enviscope.com



En savoir plus sur le site www.capeb.fr

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