Un éleveur comparaissait le 25 septembre au tribunal de police de Saint Jean de Maurienneson chien de protection ayant mordu une personne. Le procureur avait requis une amende 750 euros (avec sursis).
La procédure avait provoqué un rassemblement d’éleveurs venus soutenir leur collègues. Les éleveurs et bergers estiment en effet que les mesures imposées par l’Etat, l’utilisation de chiens patos qui peuvent être dangereux, leur fait courir une lourde responsabilité.
FERUS a commenté la procédure dans un communique. « Si l’incident est fort regrettable, écrit-elle, la peine demandée l’est tout autant, sans parler du réquisitoire proprement décalé des réalités du terrain. Le comble dans cette affaire serait par exemple que le substitut du procureur impute, comme il l’a mentionné dans son réquisitoire, une « faute caractérisée » à l’éleveur car son chien est de race Maremme des Abruzzes et non Montagne des Pyrénées (patou). Il s’agit pourtant d’un type de chien tout aussi approprié et promu au même titre que le patou par les services administratifs et techniciens en charge du dossier »
Statut juridique du chien de protection
FERUS rappelle qu’ave son programme Pastoraloup, elle considère la présence des chiens de protection comme indispensable auprès des troupeaux. Ferus « déplore que cet accident soit évoqué devant une instance pénale et apporte son soutien aux éleveurs qui mettent en œuvre les moyens techniques et humains recommandés par tous ceux qui veulent maintenir à la fois l’élevage et la faune sauvage dans un même espace. »
L’association considère que le statut juridique des chiens de troupeaux, qui ne peuvent être surveillés en permanence par leur propriétaire, doit les considérer comme des chiens « non divaguants »
Pour en savoir plus FERUS http://ours-loup-lynx.info / www.ferus.org