Le groupe Union de la Droite et du Centre du Conseil régional de Rhône-Alpes estime que l’exploration des gisements de gaz de schistes présents dans le sous sol de la région ne doit pas être à priori exclue. Le groupe estime en effet qu’afin « de ne pas grever nos ressources énergétiques et de permettre à notre région le meilleur positionnement sur le marché de l’énergie, il serait judicieux d’attendre les conclusions du rapport du Conseil général de l’Industrie, de l’énergie et des technologies, et du Conseil Général de l’environnement et du développement durable sur le développement éventuel de ces ressources et de l’encadrement environnemental approprié à son hypothétique développement ainsi que sur les actions prioritaires à conduire ».
Prendre en compte l’environnement
Les conseillers régionaux UDC estiment en quelque sorte qu’il ne faut pas « mettre une croix » sur les gisements. Ils rappellent en effet que la France est durablement dépendante des hydrocarbures. Les gaz de schistes peuvent remplacer ‘”avantageusement » le fioul ou le charbon, car ils sont moins émetteurs de gaz à effet de serre.
Les conseillers de la droite et du centre rappellent que les permis de recherche ont pour objet de mieux connaitre la géologie, tout en prenant en compte l’environnement. Le groupe UDC comprend « les légitimes interrogations et inquiétudes » suscitées par les permis d’exploration accords le 1er mars 2010 aux compagnies Schuepbach Energy LLC (Villeneuve de Berg et Nant, en Ardèche) et Total E et P France et devons Energie Montélimar SAS (Montélimar). Mais il rappelle que la ministre de l’Ecologie, du développement durable, des Transport et du logement et le ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique ont obtenu la suspension de l’exploration par les industriels.