La méconnaissance profonde du Gypaète barbu et de son mode de vie ainsi qu’un attachement excessif aux mythes et fables a conduit à sa disparition dans les Alpes au début du 20ème siècle.
Un vaste programme de réintroduction s’est mis en place depuis une vingtaine d’années sur tout l’arc alpin. L’année 1997 offre une grande récompense avec la première reproduction en nature. Deux noyaux de la population forment aujourd’hui la population, l’un dans les Alpes nord occidentales (Savoie,
Haute-Savoie, Valais) et les Alpes centrales (Engadin, Stelvio). 20 couples reproducteurs sont connus et la population est formée d’environ 150 individus dans les Alpes.
Actuellement, seuls les gypaètes nés en captivité et destinés au renforcement de la population par la réintroduction sont bagués et certaines de leurs plumes des ailes ou de la queue sont décolorées.
Ces marques permettent de les identifier jusqu’à l’âge de 2 à 3 ans, âge des premières mues.
Le suivi des gypaètes s’organise à l’échelle de l’arc alpin dans le cadre de l’IBM (International Bearded Vulture Monitoring) Il est coordonné par différentes structures selon les régions… dont les Parc nationaux des Écrins, du Mercantour et de la Vanoise, Asters, le PNR du Vercors…
Voir aussi www.gypaete-barbu.com