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Infrastructures de fret ferroviaire : la CGT dénonce un « champ de ruines » en Rhône-Alpes

Le syndicat CGT de la SNCF en Auvergne-Rhône-Alpes met en avant la sous-utilisation des infrastructures de fret dans la région.

Six carrières de la région pourraient utiliser des infrastructures ferroviaires (ici celles de la carrière de la Patte, dans le Rhône, inutilisées depuis janvier 2020). ©Google Street View

C’est la description d’un paysage de désolation qu’évoque un article du syndicat CGT de la SNCF sur l’utilisation des infrastructures dédiées au transport de machines dans la Région. « Par sa position privilégiée, la région de Lyon, reste une « place forte » du fret ferroviaire, toutes entreprises ferroviaires confondues. Toutefois l’inquiétant repli observé depuis une vingtaine d’années a laissé un champ de ruines et fait la part belle à la route. »

Le réseau ferroviaire compte 88 installations ferroviaires terminales desservant des entreprises (ITE), des usines, et d’autres plateformes (Solvay, JST, Efco, Lafarge, Total). Mais sur ces 88 ITE, plus de la moitié ne sont tout simplement plus en service e aujourd’hui. En tout 48 sites ne sont plus utilisés du tout : 2 en Ardèche, 17 dans le Rhône, 8 dans la Drome, 15 en Isère et 6 dans la Loire. Pour les sites encore en activité, le taux d’utilisation de triage des wagons est très faible. Pour le triage de Sibelin, la capacité maximum est de 2500 wagons par jour, mais aujourd’hui ce ne sont que 270 wagons qui sont traités, soient 14 %. Pour le triage de Vénissieux, d’une capacité de 1000 wagons/jour, 100 wagons seulement sont traités chaque jour. Et pour le triage de Saint Germain au Mont d’Or, d’une capacité maximum de 2000 wagons, 20 wagons seulement sont traités chaque jour soit 1 %.

130 000 camions par jour dans la Vallée du Rhône

Or, rappelle le syndicat, chaque jour, ce sont 130 000 camions qui circulent dans la vallée du Rhône, entre Lyon et Orange ; 4 millions chaque année, qui émettent 96 grammes de CO2 par tonne-kilomètre ! Alors que, rappelle la CGT, le transport par la voie d’eau n’émet que 18,8 grammes de CO2 par tonne kilomètres et le train seulement 10 grammes.

Face à cette récession la CGT propose des investissements notamment avec la liaison Lyon-Turin capable de transporter 50 millions de tonnes de fret par an. Pour le transport fluvial, la CGT note que sur 15 millions de tonnes qui transitent sur les ports de l’axe Rhône-Saône, 10 % seulement sont transportée par le rail. Plusieurs centres commerciaux et zone d’activités pourtant proches du rail ne sont pas desservis par ce dernier. Le marché de gros Lyon Corbas (300 000 tonnes par an) est uniquement desservi par camions alors que le rail est à moins d’un kilomètre. Le syndicat regrette aussi la fermeture de la ligne Sain-Bel – Courzieu, en janvier dernier, alors qu’elle desservait les carrières de Courzieu et de la Patte (vallée de la Brévenne), aujourd’hui exploitées en faisant circuler 10 000 camions par an sur des routes étroites. En incluant la vallée de la Brévenne, six carrières dans la région (Le Pouzin et Peyraud en Ardèche, Saint Sixte et Parigny dans la Loire, pourraient être desservies par le train. De même, le train pourrait aussi livrer aux ateliers SNCF de l’agglomération lyonnaise des matériels acheminés par camions.

 

 

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