Dix sept milliards restent à investir dans les trois ans à venir au niveau national dans le cadre des investissements d’avenir. Dix pour cent de ces investissements seront à réaliser en Rhône-Alpes, notamment pour la recherche dans le domaine de l’environnement.
En novembre 2009, le rapport Juppé-Rocard « Investir pour l’avenir, priorités stratégiques d’investissement et d’emprunt national » avait pointé la nécessité d’investissements en faveur du développement du savoir et de l’innovation pour améliorer les perspectives de croissance.
Suivant les recommandations du rapport le gouvernement de François Fillon avait lancé en 2010 le programme Investissements d’Avenir, coordonné par le Commissariat Général à l’Investissement (CGI), dirigé Louis Schweitzer, commissaire général à l’Investissement.
Cinq axes stratégiques avaient été identifiés pour concentrer ces investissements : l’enseignement supérieur et la formation, la recherche, les filières industrielles et les PME, le développement durable, et le numérique.
Depuis quatre ans, 30 milliards d’euros ont été investis au niveau national, dont 3 milliards en Rhône-Alpes, qui ont permis de soutenir dans la région 200 projets. Cette politique n’a pas été remise en cause.
Louis Schweitzer, commissaire général à l’Investissement était ce vendredi dans le Rhône, dans le cadre du comité de suivi régional des Investissements d’Avenir, présidé par le préfet de la région Rhône-Alpes, Jean-François Carenco, qui réunit les parties prenantes.
Encore 1,7 milliard d’euros doit encore être investi dans les trois ans dans la région. La SATT (Société d’acclération des Transferts de Technolgie Lyon/Saint-Etienne, et la SATT Grenoble devraient bénéficier de 57 M€. L”IRT Bioaster de Lyon pourra investi 180 M€, la plateforme Ecotox installée à Rovaltain, dans la Drôme, pourra investir 5,9 M€. Le Pôle présenté en 2007, a enfin démarré ses activités et va prendre son régime de croisière.