C’est donc un homme familiarisé avec les thématiques des éco-industries, mais aussi des grandes infrastructures, deux des défis de la région Rhône-Alpes, qui va succéder à Jacques Gérault, qui, lui, prend la direction du cabinet d’Alain Juppé à la Défense.
Le dernier remaniement ministériel en date a eu aussi des retombées en Rhône-Alpes. Le préfet actuel, Jacques Gérault, va prochainement diriger le cabinet d’Alain Juppé au ministère de la Défense. Son successeur, annoncé lors du conseil des ministres du mercredi 24 novembre, est Jean-François Carenco, 58 ans, qui, lui, dirigeait le cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère de l’Environnement. L’ensemble de ses nouvelles fonctions : préfet de région Rhône-Alpes, préfet du Rhône et commandant de la région de défense Sud-Est.
Ce serviteur de l’Etat au look british est passé par HEC et l’ENA (Promotion Michel de l’Hospital), huit préfectures (dont Saint-Pierre et Miquelon, Guadeloupe, Nouvelle Calédonie) et donc le cabinet de Jean-Louis Borloo, à partir du mois d’avril 2008, soit après le Grenelle de l’Environnement dont il a assuré la mise en œuvre.
Natif de Talence en Gironde, Jean-François Carenco a la réputation d’être un homme de consensus, alors que Jacques Gérault qui avait été directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, avait celle, non usurpée, d’être proche du chef de l’Etat. Il a donc le profil pour s’entendre avec le maire de Lyon et le président de la Région, tous deux PS et le président centriste du département, par ailleurs Garde des Sceaux, Michel Mercier.
Le nouveau représentant de l’Etat en région Rhône-Alpes a notamment montré ce goût du consensus lors de son dernier poste de préfet, en 2007 et 2008, en Midi-Pyrénées, en entretenant de bons rapports avec le président socialiste Martin Malvy.
L’autre facette des compétences acquises par le nouveau préfet au cours de sa carrière s’inscrit dans les grandes infrastructures. Il a lancé ou fait aboutir des projets routiers et ferroviaires, devenant même parfois médiateur dans les conflits que les grandes infrastructures peuvent générer. De tels projets ne manquent pas en Rhône-Alpes, avec les TGV dans l’Ain et à Grenoble, la ligne Lyon-Turin, le TOP (Tronçon Ouest du Périphérique) et le COL (Contournement Ouest de Lyon) dans le Rhône ; bref un préfet qui semble bien avoir le bon profil pour Rhône-Alpes.
Le dernier remaniement ministériel en date a eu aussi des retombées en Rhône-Alpes. Le préfet actuel, Jacques Gérault, va prochainement diriger le cabinet d’Alain Juppé au ministère de la Défense. Son successeur, annoncé lors du conseil des ministres du mercredi 24 novembre, est Jean-François Carenco, 58 ans, qui, lui, dirigeait le cabinet de Jean-Louis Borloo au ministère de l’Environnement. L’ensemble de ses nouvelles fonctions : préfet de région Rhône-Alpes, préfet du Rhône et commandant de la région de défense Sud-Est.
Ce serviteur de l’Etat au look british est passé par HEC et l’ENA (Promotion Michel de l’Hospital), huit préfectures (dont Saint-Pierre et Miquelon, Guadeloupe, Nouvelle Calédonie) et donc le cabinet de Jean-Louis Borloo, à partir du mois d’avril 2008, soit après le Grenelle de l’Environnement dont il a assuré la mise en œuvre.
Natif de Talence en Gironde, Jean-François Carenco a la réputation d’être un homme de consensus, alors que Jacques Gérault qui avait été directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, avait celle, non usurpée, d’être proche du chef de l’Etat. Il a donc le profil pour s’entendre avec le maire de Lyon et le président de la Région, tous deux PS et le président centriste du département, par ailleurs Garde des Sceaux, Michel Mercier.
Le nouveau représentant de l’Etat en région Rhône-Alpes a notamment montré ce goût du consensus lors de son dernier poste de préfet, en 2007 et 2008, en Midi-Pyrénées, en entretenant de bons rapports avec le président socialiste Martin Malvy.
L’autre facette des compétences acquises par le nouveau préfet au cours de sa carrière s’inscrit dans les grandes infrastructures. Il a lancé ou fait aboutir des projets routiers et ferroviaires, devenant même parfois médiateur dans les conflits que les grandes infrastructures peuvent générer. De tels projets ne manquent pas en Rhône-Alpes, avec les TGV dans l’Ain et à Grenoble, la ligne Lyon-Turin, le TOP (Tronçon Ouest du Périphérique) et le COL (Contournement Ouest de Lyon) dans le Rhône ; bref un préfet qui semble bien avoir le bon profil pour Rhône-Alpes.
Dominique Largeron