La Criirad signale la publication d’un rapport international dénonçant les impacts de l’extraction de l’uranium.
Le projet Ejolt (Environnemental Justice Organisations, Liabilities and Trade) financé par l’Union Européenne soutient la recherche et les mobilisations sur les conflits en relation avec les injustices environnementales www.ejolt.org
En s’appuyant sur les études qu’elle a réalisées autour des mines d’uranium en France, en Bulgarie, en Namibie, au Niger, au Malawi et au Brésil, la Criirad a préparé avec ses partenaires du projet Ejolt un rapport visant à informer le grand public et les autorités sur les impacts environnementaux et sanitaires des activités d’extraction de l’uranium. La rapport a été mis en ligne sur le site d’Ejolt ainsi qu’un second rapport sur la situation du nucléaire en Slovénie et Bulgarie. Ces deux rapports sont assortis de recommandations formulées par les partenaires du projet Ejolt.
L’extraction de l’uranium génère à l’échelle mondiale des centaines de millions de tonnes de déchets radioactifs dont le confinement n’est pas assuré. En France, ce sont 50 millions de tonnes de déchets issus des mines qui sont stockés. Selon la Criirad, les anciennes mines d’uranium continuent à polluer l’environnement même plusieurs décennies après leur fermeture. Plus de 200 mines d’uranium ont fonctionné en France. Selon l’association, les eaux contaminées qui s’écoulent des anciennes mines sont insuffisamment traitées et en ce qui concerne la France, la Criirad estime qu’ Areva ne ” dispose pas des techniques permettant de garantir la décontamination suffisante de ces rejets comme l’a montré encore récemment la très forte contamination des plantes aquatiques analysées par la Criirad dans une rivière en aval de la mine d’uranium des Bois Noirs (Loire).”
Lire le rapport EJOLT sur l’impact de l’extraction de l’uranium « Uranium mining / Unveiling the impacts of the nuclear industry » et sa synthèse. Ce rapport s’appuie sur les études conduites depuis plus de 20 ans par la Criirad sur l’impact des mines d’uranium en France et plus récemment en Afrique (Niger, Gabon, Namibie, Malawi), en Bulgarie, et au Brésil.