Le CSF bois installé ce lundi doit s’attaquer au problème récurrent du décollage de la filière bois. C’est la première mesure phare du Plan national d’action pour l’avenir des industries de transformation du bois (PNA) annoncé le 17 octobre 2013. La filière forê-bois génère un chiffre d’affaires de l’ordre de 50 milliards d’euros et représente plus de 450 000 emplois directs et indirects,
Le comité réunit des représentants des entreprises ou fédérations industrielles, organisations syndicales et représentants des administrations en lien avec la filière, sous le pilotage d’un industriel, vice-président du comité. Le Comié devrait mettre au point un contrat de filière qui proposera des mesures pour le développement industriel de la filière. Ces mesures devront permettre de promouvoir l’utilisation du bois dans la construction par la caractérisation des bois français, notamment des bois feuillus, de lever les obstacles réglementaires à l’utilisation du bois ou de développer des stratégies de valorisation s’appuyant sur l’architecture d’intérieur et le design.
C’est la première fois, soulignent les ministères, que la filière forêt-bois qui génère est reconnue à l’égal des autres filières industrielles stratégiques (automobile, aéronautique, …).
Le Vice-Président du Comité , Luc CHARMASSON, Président de l’Union des Industries du Bois, a présenté la feuille et évoqué le plan « Industries du bois », l’un des 34 plans de la Nouvelle France Industrie, animé par deux industriels alsaciens, Franck MATHIS et Dominique WEBER. Le plan vise à promouvoir l’utilisation du bois dans la construction d’immeubles en bois et dans l’aménagement intérieur.