La marque lyonnaise de vêtements de sport féminins vient de commercialiser ses premières tenues à base d’éconyl, une fibre de nylon, fabriquée à partir de déchets textiles et marins.

« Depuis notre lancement en 2017, nous avons toujours souhaité proposer des tenues écoresponsables. Mais, à chacune de nos tentatives, nous perdions le côté “seconde peau” de nos vêtements et nous ne sommes jamais allés au bout de la démarche, explique Roxane Sutet, la co-fondatrice des Poulettes Fitness. Dernièrement, comme les technologies ont beaucoup évolué, nous avons fait un nouveau sourcing et découvert l’éconyl. On a tout de suite été bluffés par cette fibre de nylon qui est à la fois respirante, confortable et adaptée aux vêtements techniques ».

L’éconyl, produit par Aquafil, producteur de Nylon en Italie, est fabriqué à partir de différents déchets textiles et détritus marins : vêtements usagés, bouteilles en plastique ou vieux filets de pêche… Broyés, puis fondus, ils sont transformés en fibre de nylon recyclé. Une fibre qui est ensuite tissée et découpée avant de devenir des vêtements de sport. « Ce qui nous a séduit aussi, c’est que ce procédé peut contribuer à préserver les animaux marins et leurs habitats naturels particulièrement menacés par ces déchets. Et en les recyclant, on évite également l’incinération de ces objets. Enfin, l’autre avantage, c’est que cette fabrication est entièrement faite en France, à Cholet, dans la région des Pays de la Loire ».

Les 4 000 leggings, brassières et autres débardeurs de la gamme unie de la nouvelle collection ont ainsi été créés avec de l’econyl. De quoi permettre de recycler 86 tonnes de déchets. Les autres produits de la collection, notamment les imprimés, sont également éco-responsables et fabriqués en polyester recyclé.

Disponibles en bleu, rose et vert, ces ensembles en éconyl sont pensés pour s’adapter à toutes les morphologies féminines et à la pratique d’une grande variété de disciplines comme le yoga, le fitness ou le running. « Nos clientes sont à la fois sensibles à la qualité technique des tenues proposées et aux valeurs véhiculées par cette démarche », conclut Roxane Sutet.