L’alimentation est au sommaire du dernier numéro en date de (H)auteurs, le magazine de l’Université Grenoble Alpes (numéro 2 printemps 2017). Ce dossier aborde les enjeux de l’amélioration générale de l’alimentation, et le dossier épineux des perturbateurs endocriniens. La revue comporte aussi un reportage sur les nano-satellites du Centre spatial universitaire de Grenoble.
L’alimentation est au sommaire du dernier numéro en date de (H)auteurs, le magazine de l’Université Grenoble Alpes (numéro 2 printemps 2017). ” Et si on mangeait mieux ?” interroge le magazine pour ouvrir son dossier. Manger mieux est un défi, pour chacun de nous et pour les chercheurs. L’importance de l’alimentation, comme de l’environnement, pour la santé est reconnue. Mais, malgré le Plan national Nutrition Santé (PNSS) la situation ne s’est guère améliorée. L’étude SU.VI.MAX coordonnée à partir de 1994 par Alain Favier, biochimiste, aujourd’hui professeur honoraire à l’UGA avait montré les bienfaits de supplémentations alimentaires destinées à réduire notamment l’incidence de plusieurs maladies. La prise de conscience a permis d’intégrer la qualité des produits, la réduction nécessaire de pesticides. Le bio réputé pour être bon a progressé.Mais il faut encore chercher et étudier de près les effets de perturbateur endocriniens présents dans nos assiettes. Rémy Slama et Claire Philippat, de l’équipe épidémiologie environnementale de l’Institut pour l’avancée des Biosciences ( IAB) , un centre INSERM-CNRS-UGA, mettent en garde. Les perturbateurs, naturels ou non peuvent avoir des effets non seulement à court terme, mais aussi à long terme sur les générations futures.
Le magazine est téléchargeable sur le site de l’université www.univ-grenoble-alpes.fr