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Le biomimétisme permet d’imaginer de nouvelles gestions de l’énergie

Christophe Menezo, enseignant chercheur à l’Université de Savoie – Mont Blanc, dans la filière énergie environnement était invité de la conférence organisée par IESF Rhône sur le biomimétisme. Auteur d’un ouvrage récent sur le sujet, il a évoqué les rapports entre des organismes vivants et les défis énergétiques actuels.

Christophe Menezo ( à gauche) et Yvan Rahbé , ont évoqué des démarches biomimétiques lors de la conférence IESF du 12 juin ( photo Enviscope)
Christophe Menezo ( à gauche) et Yvan Rahbé , ont évoqué des démarches biomimétiques lors de la conférence IESF du 12 juin – ©Enviscope

Christophe Menezo, enseignant chercheur à l’Université de Savoie-Mont Blanc, travaille au sein du laboratoire Locie, spécialisé dans le domaine de l’énergie solaire, en particulier de l’énergie photovoltaïque. Il est co-directeur  de  Fedesol, un laboratoire “sans murs” du CNRS qui regroupe 35 équipes de recherche académique associées au CNRS et spécialisées sur les énergies solaires, l’électricité photovoltaïque et la chaleur produite par le solaire thermique.
Ingénieur en génie civil de formation, Christophe Menezo a consacré sa thèse à l’énergétique du bâtiment et mène des travaux sur l’énergie. Ses recherches ont l’conduit à s’intéresser à la gestion de l’énergie dans le monde vivant.

Le défi, pour les villes, consiste à récupérer et à produire l’énergie dont elles ont besoin si possible sur leur propre territoire. Les constructions devront non seulement devenir plus sobres, mais devront produire davantage d’énergie qu’elles n’en consommeront pour fournir de l’énergie à des fonctions externes, comme la mobilité.

Des échanges permanents avec l’environnement

C’est là que la comparaison avec le  vivant peut commencer, estime Christophe Menezo. ” Un système vivant est caractérisé par sa capacité à se maintenir dans un état éloigné de l’équilibre, de se développer, et de se reproduire avec l’aide d’apports permanents d’énergie et de matière puisés dans son environnement avec adaptation aux modifications du milieu extérieur.”

L’observation du vivant amène à se poser des questions. Peut-on comparer l’exosquelette d’un puceron, par lequel passent beaucoup d’échanges, à l’enveloppe d’un bâtiment ? Comment utiliser au mieux l’énergie passive reçue en dehors de l’alimentation ?

Cette approche globale de la capture de l’énergie passive, pousse ainsi à créer des cadastre solaires pour tirer le meilleur parti du potentiel de production solaire à l’échelle d’un territoire urbain.

L’observation permet de constater que les organismes les plus volumineux sont plus efficaces sur le plan de l’énergie. Ainsi, les baleines utilisent mieux l’énergie que les souris. La règle est vraie également pour le bâtiment : quand on miniaturise, on augmente les pertes. Pour l’ingénierie, l’intérêt est de regarder comment des systèmes assurent leur maintien, bien qu’étant dissipatifs. De nombreux autres exemples permettent d’imaginer des démarches bioinspirées, pour gérer le rafraichissement de l’habitat, pour des matériaux autonettoyants, etc…

 

 

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