Le production de semences, atout pour l’agriculture en France

Depuis la mmise au point des Plantes génétiquement modifiées (PGM), les polémiques se sont développées sur les semences. De nombreux débats ont  insisté sur l’indépendance des agriculteurs vis-à-vis des semenciers, sur la brevetabilité du vivant, sur les semences traditionnelles, sur la diversité végétale.

” L’amélioration génétique des semences par sélection fait partie des techniques qui ont permis à l’agriculture de réaliser chaque année des progressions de rendement supérieures à 1%. ” rappelle Gérard Donaty, délégué régional du Groupement National Interprofessionnels des Semences et Plants ( GNIS)

L’amélioration des semences, leur qualité, font partie des activités du GNIS qui défend un secteur clé pour l’agriculture en France.

Un chiffre d’affaires de 3,2 milliards

Le secteur  des semences et des plants, représente un chiffre d’affaires de 3, 2 milliards d’euros  pour la campagne 201-2012,  alors que la production de végétaux agricoles a été de 45 milliards. Les exportations de semences et de plants représentent l’équivalent de 20 Airbus. Le secteur a exporté en 2012-2013, 1 422 millions d’euros de produits, contre 601 millions d’importations. Il dégage un solde de 836 millions qui a augmenté de 39%. ” Les semenciers français exportent dans 150 pays, mais la demande se développe particuièrement en Europe de l’Est. ” explique Gérard Donaty

La France est le troisième marché intérieur pour la consommation de semences : 2,8 milliards d’euros, contre 9,95 milliards pour la Chine et 12 milliards pour les Etats-Unis. La France est le premier producteur européen et les surfaces destinées à ces cultures représentent 16% des surfaces dédiées à cette activité dans l’Union européenne.

Une croissance régulière

Le secteur de la production des plants et semences est un des secteurs dont l’activité se développe le plus. Les effectifs ont augmenté de 3% en 2013, avec 9 400 emplois et des entreprises présentes au niveau de la sélection, de la production. Le secteur compte des géants comme Limagrain, quatrième semencier mondial, et un grand nom de PME ( 44) et d’entreprises de taille intermédiaire ( 21) indépendantes.  La production est assurée par  249 entreprises et la multiplication par 17 800 agriculteurs multiplicateurs.

Une activité rémunératrice pour les multiplicateurs

La production de semences n’est pas seulement positive pour les entreprises d’obtention. Elle est aussi positive pour des agriculteurs. «  La production de semence permet à des agriculteurs installés dans certains régions de vendre des produits à des prix plus élevé » rappelle Gérard Donaty.

Le secteur des semences et plants doit son dynamisme à l’effort de recherche dont il bénéficie : 13% du chiffre d’affaires sont consacrés à la recherche qui avoisine 270 millions de euros.

Mais l’innovation doit reposer sur un système juridique stimulant, qui garantisse le libre accès aux ressources génétiques, crée des systèmes de protection ouverte, et permette le financement par tous d’une recherche au profit de tous.

michel.deprost@enviscope.com

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