Le Conseil national de la protection de la nature (CNPN) a donné, les 8 et 11 avril un avis favorable au projet de plan d’action national loup 2013-2017. Il a donné un avis favorable aux textes permettant sa mise en œuvre.
Alors que le loup désormais présent dans les Alpes, le Massif central, les Vosges, le plan renforce les mesures d’accompagnement de la présence du canidé, espèce protégée aux niveaux international, communautaire et français.
Le Groupe national loup qui a mis au point le plan est composé d’acteurs de terrain, élus, éleveurs et représentants associatifs, appuyés par des services de l’Etat et des experts techniques. Le projet de plan d’action national « loup » fixe les objectifs à atteindre et les moyens pour y parvenir sur la période 2013/2017.
Le projet met en place une gestion différenciée selon les territoires avec des mesures graduées adaptées aux différents systèmes d’exploitation et à la pression des prédateurs. Des mesures de protection et d’indemnisation sont améliorées. Les conditions des tirs d’effarouchement et des tirs de défense pour prévenir des dommages importants aux élevages évoluent dans le sens d’une territorialisation et d’une réactivité accrues.
La population de loup continuera d’augmenter.L’état de conservation de la population permettra de déterminer, selon une nouvelle méthode scientifique le nombre maximal de loups qui pourront être prélevés lors de ces opérations.
Certaines dispositions du plan font l’objet de projets d’arrêtés ministériels qui feront l’objet d’une consultation publique pendant une durée de trois semaines. Les documents peuvent être consultés sur http://www.consultations-publiques.developpement-durable.gouv.fr/. A l’issue de la consultation publique et des observations qui en résulteront, la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie et le ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt arrêteront le nouveau dispositif qui sera mis en place immédiatement.