Les 3, 4, et 5 juillet dernier, un voyage de presse a été organisé à l’occasion des 50 ans du Parc de la Vanoise. Jean-Baptiste Jacquet, journaliste associé à enviscope a couvert ce voyage pour www.enviscope.com. Il raconte ce qu’il a ressenti durant ce voyage.
J’ai apprécié ce voyage de presse pour plusieurs raisons. Tout d’abord, en tant que journaliste, ces trois jours m’ont beaucoup plu, car comme nous n’étions que quatre à représenter la presse, les échanges avec nos interlocuteurs étaient développés, constructifs, et nous pouvions leur poser toutes les questions que l’on souhaitait.
Mais c’est surtout en tant que déficient visuel que j’ai apprécié ce séjour en Haute Tarentaise et Haute Maurienne. Je dois préciser que je suis plutôt un urbain qu’un montagnard, et qu’un voyage comme celui-ci constituait pour moi une grande première. Les personnes qui m’accompagnaient, qu’il s’agisse de mes confrères journalistes, de Christelle Lacombe de Savoie Mont-Blanc Tourisme, ou de Jean-Luc Gosselin du Parc de La Vanoise me faisaient partager ce qu’ils ressentaient et ce qu’ils voyaient en fonction des lieux où nous nous trouvions.
C’était le cas pour les différentes marches que nous avons effectué, qu’il s’agisse de la balade étonnante près du refuge de Rosuel, ou de la montée jusqu’à la chapelle des Vernettes. De plus, lors des différentes visites que nous avons effectué, j’ai pu toucher différentes machines pour me rendre compte du travail réalisé par nos interlocuteurs. Cela a été le cas dans la coopérative laitière de Lanslebourg où j’ai pu toucher des meules, mais aussi à l’ébénisterie de Sollières, où les propriétaires m’ont notamment montré de quelle façon ils coupaient le bois.
En outre, la balade en tandem du « chemin du petit bonheur » m’a beaucoup plu. En effet, les personnes qui m’accompagnaient ont fait du vélo à assistance électrique. Mais on a adapté cette balade pour moi, afin que je puisse y participer. Elle s’est parfaitement bien déroulée, car je n’ai eu aucun mal à me coordonner avec Jean-Luc Gosselin qui était avec moi sur le Tandem.
Enfin, en tant que non voyant, j’ai pu apprécier la rencontre ornithologique que nous avons réalisé à Bramans. En effet, pour observer les oiseaux, il est préférable de privilégier les oreilles aux yeux. Or, dans ces cas-là, je pense maîtriser assez bien le sujet.
