La demande en énergie toujours grandissante reste en effet un thème d’investissement toujours porteur pour les sociétés de gestion, d’où l’absolue nécessité de maintenir leurs investissements dans le secteur énergétique. Et face aux contraintes environnementales toujours plus fortes, les intervenants font, depuis deux jours, le pari des énergies renouvelables. La filiale d’EDF spécialisée dans les énergies renouvelables, EDF EN, faisait l’objet d’achats massifs. Après avoir gagné 5,09 % lundi, le titre progressait de plus de 3 % mardi, dans un marché en très forte baisse. Idem pour Theolia, dont le titre gagnait près de 12 % en séance.
Il est encore trop tôt pour savoir si ces mouvements seront durables. À ce titre, il est intéressant de noter que les titres des compagnies pétrolières s’inscrivaient, elles, en termes de performance, dans le sillage des indices boursiers. Ni plus, ni moins. Reste que ces divers arbitrages semblent symptomatiques de l’impact psychologique de la catastrophe sur les intervenants économiques. Un tel évènement marquera à coup sûr un point d’inflexion dans les politiques énergétiques mondiales. A ce titre, la nouvelle donne qui transparait depuis deux jours dans les thématiques d’investissements des gérants et opérateurs boursiers pourrait bien ne pas être qu’un épiphénomène…
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