Les quatre universités vont se rapprocher au sein d’une nouvelle structure “assurant une gouvernance démocratique, préservant la cohésion entre les trois niveaux Licence,Master,Doctorat de l’offre de formation et assurant la Formation Tout Au Long de la Vie” explique un communiqué.
Les universités sont déjà ensemble membres fondateurs de l’Université de Lyon de Lyon Saint Etienne qui associe établissements publics et privés, avec des statuts différents et relevant de ministères différents. Le futur rapprochement sera concerté avec les établissements, les organismes de recherche et les collectivités. Les négociations avec les autres établissements ( écoles d’ingénieurs, Ecole normale Supérieure) “devront être engagées sur ces bases”.
Le projet confirme l’intention des établissements d’enseignement supérieur de resserrer encore leurs liens. Michel Lussault, président de l’Université de Lyon avait annoncé que cette dernière pourrait devenir une fédération d’établissements.
Le projet n’est pas un projet de fusion qui serait trop lourd à gérer et brouillerait l’identité des établissements. Le projet vise à obtenir plus de cohérence et à mieux utiliser les moyens. ” Si elles veulent exister à l’échelle européenne, et a fortiori mondiale, Lyon et Saint-Etienne
doivent construire dès à présent la grande métropole de demain. Dans cette perspective, les établissements d’enseignement supérieur ont un rôle majeur à jouer. Ils peuvent dans leur domaine constituer un pack disciplinaire de formation, de recherche, d’innovation et de valorisation qui n’aura que peu d’équivalents en Europe“
L’enjeu de la réflexion actuelle est d’accroître “la visibilité internationale de l’offre de formation et de recherche, de réaliser un
maillage territorial de la formation en cohérence avec l’offre proposée par chacun des établissements et de simplifier le fonctionnement administratif en réduisant les tutelles” ” L’Université Jean Monnet Saint- Etienne s’engage pleinement dans ce rapprochement et contribuera grâce à ses atouts et spécificités à la réussite du projet »
Pour Khaled Bouabdallah, président de Jean Monnet. André Tiran, président de Lyon 2, est aussi résolument tourné vers l’avenir : « L’Université Lumière Lyon 2 souhaite s’inscrire pleinement dans une dynamique de rapprochement et mise en cohésion des forces considérables portées par les établissements universitaires lyonnais et stéphanoise ». Pour Lionel Collet, président de Lyon 1 « un dialogue, concerté et constructif se met en place sur la métropole Lyon-Saint Etienne pour aboutir à une proposition d’une nouvelle structure plus forte et plus compétitive, dans l’intérêt des étudiants, des enseignants, des chercheurs et des personnels ».