” Le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) Rhin-Rhône constitue aux yeux de l’Union Européenne des CCI, qui regroupe plus de 70 CCI des bassins du Rhin, du Rhône et du Danube (ainsi que des Alpes), l’un des grands projets structurants européens. L’UECC salue aujourd’hui les avancées majeures de ce projet, dont une première tranche sera mise en service le 11 décembre 2011, entre Auxonne (près de Dijon) et Petit-Croix (près de Belfort).
Afin de permettre à la LGV Rhin-Rhône de déployer toute son efficacité, l’UECC considère toutefois primordial d’achever, dans les meilleurs délais, l’intégralité de la « branche EST » de cette LGV Rhin-Rhône, par la réalisation de la 2ème tranche entre Mulhouse et Petit-Croix et une quinzaine de km à l’Est de Dijon. Ensuite, il importera également de réaliser les branches Sud et Ouest. La LGV Rhin-Rhône s’avère toutefois un équipement intrinsèquement européen et tout particulièrement franco-allemand. Elle ne pourra déployer cette portée européenne qu’à la condition que soient mis en service, dès le lancement de son exploitation, des liaisons performantes entre l’Allemagne et la France.
A cet égard, trois points de départ de la LGV Rhin-Rhône sont envisageables dans un premier temps en Allemagne, en l’occurrence les gares de Frankfurt, Stuttgart et Freiburg. Le programme des dessertes de la LGV Rhin-Rhône devrait être finalisé d’ici fin 2009. Il importe de ce fait que d’ici cette échéance soient arrêtés les grands principes des liaisons franco-allemandes assurées via la LGV Rhin-Rhône – quelles que soit la ou les compagnies, la ou les matériels (TGV, ICE ou autres…) – qui assureront alors ces liaisons. Il convient ensuite que les travaux nécessaires soient réalisés d’ici 2011, afin de permettre la circulation de ces trains à grande vitesse. A cet égard, se pose notamment la question de l’aménagement de la liaison (Freiburg) – Müllheim-Mulhouse, maillon-clé du réseau européen des transports identifié comme tel par le projet prioritaire n°24 du RTE, afin de la rendre compatible avec la circulation de trains à grande vitesse.
Afin d’apporter des réponses concrètes à toutes ces questions et d’assurer le respect d’un échéancier resserré, des orientations intergouvernementales précises s’avèrent aujourd’hui indispensables. C’est la raison pour laquelle l’UECC demande aux Gouvernements français et allemand, ainsi qu’à la SNCF et à la DB, qu’un point sur la LGV Rhin-Rhône et notamment la question des futures liaisons franco-allemandes de cette LGV Rhin-Rhône, au départ de Frankfurt, Stuttgart et Freiburg, soit inscrit et traité lors du prochain sommet intergouvernemental franco-allemand.”
Les titres et intertitres sont de la rédaction d’Enviscope.
7 novembre 2008
