Les molécules contenues par les médicaments peuvent avoir des effets négatifs sur l’environnement, sur la faune, et même peut-être sur l’être humain, notamment via la consommation d’eau potable. C’est le cas de perturbateurs endocriniens.
L’alerte a été donnée il y a quelques années par des spécialistes suisses de l’eau, qui avaient retrouvé de nombreuses molécules pharmaceutiques dans les eaux du Léman.
Les autorités suisses ont suivi le dossier qui a traversé la frontière. Les gestionnaires de l’eau potable consommée à Genève ont voulu s’assurer que l’eau de l’Arve affluent de la rive gauche du Rhône n’était pas polluée. Cette eau est en effet puisée pour la production d’eau potable destinée à l’agglomération genevoise.
Ils se sont tournés vers la France, en particulier vers les gestionnaires de l’hôpital de Bonneville, dont l’hopital est le principal foyer de pollution médicamenteuse potentielle.
Des conditions favorables ont permis de mener une étude depuis plusieurs années. Un site pilote mis en place en 2010, profitant du fait que l’hopital n’est pas directement relié à la station d’épuration de la ville. IL a été possible d’étudier en particulier les émissions polluantes de l’établissements. Plus de 100 micropolluants suivis dont 15 médicaments -12 campagnes de prélèvement par an -8 laboratoires de recherche impliqués
Les premiers résultats sont connus depuis une année. Elle inclus le suivi mis en place depuis l’ouverture du CHAL, son contexte (Plans nationaux sur les micropolluants et résidus médicamenteux) et les programmes associés. L’étude est menée avec le soutien de l’ Agence de l’Eau RM&C, de la Région Rhône-Alpes, des Ministères en charge de l’Ecologie et de la Santé, du Département de la Haute-Savoie, Agence Régionale de la Santé et Union Européenne.
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