L’Université Claude Bernard Lyon 1 accueille en cette rentrée 4538 nouveaux bacheliers en première année. L’évolution représente 7% d’étudiants en plus par rapport à la rentrée 2010, soient 298 étudiants.
La première année d’étude en santé, progresse elle de 7,4%, avec 129 étudiants en plus par rapport à 2010, avec 1868 étudiants bacheliers de l’année. C’est moins que la prmeière année de la rentrée 2099-2010, qui comptait 2102 étudiants nouveaux ayant décroché leur bac au mois de juin précédent.
La licence STAPS ( Activités physiques et sportives) progresse de 26,6% à 400 é tudiants, signe de l’intérêt des jeunes pour les filières sport et activités physiques.
Des filières scientifiques et technologiques progressent moins, voire stagnent. C’est le cas de l’IUT, dont l’effectif de bacheliers de l’année à 1495 étudiants, progresse de seulement 5,8%. Et c’est encore plus le cas des nouveaux étudiants inscrits en licence STS ( Sciences, Technologies) dont l’effectif progresse en un an de seulement 3 étudiants, soient 0,4%, avec un effectif de 775 étudiants. Mais c’est moins qu’en 2009-2010, année où 787 bacheliers s’étaient inscrits en licence STS.
La baisse d’intérêt des étudiants pour les filières scientifiques et technologiques se confirme donc d’année en année. Il se confirme à Lyon comme au niveau national. Le désintérêt se confirme d’ailleurs au sein même de l’IUT de Lyon 1. Si les filières biollogiques progressent, y compris à l’IUT ( de 25 à 39%) pour les options biologiques ou agronomie, les inscriptions reculent à l’IUT pour les filières Chimie ( moins 31%), Thermique ( moins 6,5%) et Génie Industriel Maintenance ( moins 13% en un an).
Cette évolution est d’autant plus inquiétante que le taux de réussite en licence est faible, 32%, malgré des moyens supplémentaires. Ce qui appelle de nouvelles actions destinées à enrayer la réussite qui choisissent les filières scientifiques, en dehors des sciences du vivant, par défaut sinon par dépit.