Lyon : les communistes pour une zone à faibles émissions non punitive

La zone de faible émission (ZFE) décidée par le Conseil de métropole lors de l’ancien mandat, est en place dans le périmètre du boulevard périphérique. La phase 2 entrera en vigueur en janvier 2021 avec l’interdiction de l’entrée dans cette zone aux véhicules utilitaires classée Crit’Air 3.

La phase 2 de la zone à faibles émissions lyonnaise entrera en vigueur en janvier 2021 avec l’interdiction de l’entrée dans cette zone aux véhicules utilitaires classée Crit’Air 3. ©B.Mortgat

L’annonce par Bruno Bernard, président de la Métropole, d’une extension de cette ZFE conduit à un débat public qui, pour les élus communistes, laisse le plus souvent de côté deux questions essentielles. Cette ZFE a-telle un impact sur la qualité de l’air, et quelles sont ses conséquences sociales et économiques ?

Pour les élus communistes et républicains, la ZFE peut être utile pour la qualité de l’air mais, indirectement, en poussant à la rénovation du parc de véhicules. Par contre, elle ne peut avoir un effet direct qu’en mettant en place un contrôle de niveau très élevé, qui est techniquement impossible aujourd’hui. Sans cela, elle est d’abord une action de sensibilisation des propriétaires de véhicules.

Contrairement aux discours catastrophistes, rappelle le communiqué du groupe Communistes et Républicain du conseil de la Métropole, la qualité de l’air s’améliore depuis des années dans l’agglomération lyonnaise. Ce point est exact. Pour le groupe politique, ce gain est déjà appréciable et doit être pris en compte, même si la pollution réduit de plusieurs mois l’espérance de vie de nombreuses personnes.

Pour le groupe Communistes et Républicains, cette amélioration est « d’abord dûe à la désindustrialisation mais aussi aux efforts importants dans les grands systèmes industriels, donc nos chaufferies urbaines et nos incinérateurs, qui sont d’excellente qualité environnementale, et encore à l’évolution lente du parc automobile. »

Le group souligne  « que les inégalités d’espérance de vie liée aux conditions de travail sont beaucoup plus graves et marquées que celles liées à la pollution. » Ils voudraient que cet enjeu de santé publique lié au travail « soit pris en compte médiatiquement et politiquement au moins au même niveau que l’enjeu de qualité de l’air. Il est vrai que l’Union européenne ne cherche pas à condamner qui que ce soit sur les conditions de travail… »

Pour la pollution de l’air, les élus communistes conviennent que le niveau de pollution doit être réduit, notamment dans le secteur du chauffage au bois et dans le transport routier. La pollution de l’air, en poussière et oxydes d’azote, doit être aussi réduite notamment pour les habitants en bordure des axes de transport routier.

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