Haies, biotopes, prairies humides : le 22 mai est la Journée internationale de la biodiversité. Dans les Alpes, 47 pour cent des espèces végétales sont menacées d’extinction d’ici la fin du siècle. CIPRA International appelle à faire plus pour la diversité naturelle !
La Convention sur la diversité biologique a été ouverte à la signature en 1992 lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement et le développement à Rio de Janeiro. Depuis, la notion de « diversité biologique » ou de « biodiversité » a gagné en notoriété et en importance.
Pourtant, rappelle CIPRA, on enregistre encore chaque année d’immenses pertes de biodiversité. Dans les Alpes, 45 % des espèces végétales seraient menacées d’extinction d’ici 2100, notamment en raison du réchauffement climatique. Pour CIPRA, les approches participatives sont prometteuses mais elle supposent que les gouvernements redistribuent le pouvoir aux citoyens.
Avec le projet SPARE (Strategic Planning for Alpine River Ecosystems), CIPRA International et ses partenaires expérimentent de nouvelles voies et s’interrogent : « Comment amener les responsables et les personnes intéressées à s’engager pour une gestion intégrée des cours d’eau alpins, au-delà des barrières administratives et techniques ? »
Le projet « speciAlps » est basé lui aussi sur la participation. Il vise à développer une véritable diversité naturelle en recensant, protégeant et rendant accessibles les joyaux naturels. Toutes les communes possèdent ou peuvent réintroduire des éléments naturels de valeur souvent tombés dans l’oubli tels que les arbres haute tige, les prairies ou les bandes enherbées. « Nous devons être conscients de nos responsabilités », souligne Martha Dunbar, chargée de mission biodiversité et paysage de CIPRA International. La CIPRA s’efforce avec ses partenaires de sensibiliser à ces enjeux – pendant la Journée de la biodiversité et tout au long de l’année.