D’ici fin 2018, chacun des quatre réacteurs de la centrale EDF du Tricastin disposera d’un moyen d’alimentation électrique supplémentaire conformément aux prescriptions de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) de juin 2012, arrêtées après la catastrophe de Fukushima.
Quatre nouveaux bâtiments abriteront chacun un groupe électrogène « diesel d’ultime secours » (DUS). En novembre 2015 les travaux de construction des deux premiers bâtiments ont débuté. Ces bâtiments doivent être capables de résister à des agressions externes telles qu’un séisme ou des conditions climatiques extrêmes (inondation, tornade, vent, neige…). Le sol a été renforcé à l’aide de 111 pieux et une dalle de béton armé d’un mètre d’épaisseur sera coulée pour supporter les 8 plots antisismiques sur lesquels reposera le bâtiment à une hauteur suffisante pour écarter tout risque d’inondation.
Actuellement, chaque réacteur dispose de quatre sources d’alimentation électrique indépendantes. À cela s’ajoute un groupe d’ultime secours raccordable à l’un des quatre réacteurs. En cas de perte totale de ces sources électriques, le DUS permettra de faire fonctionner des équipements requis pour maintenir la sûreté du réacteur.