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Radiofréquences : l’Afsset recommande de réduire les expositions.

L’expertise présentée ce jeudi menée par l’Afsset est présentée comme inédite tant par l’exhaustivité des publications analysées que par la méthode et l’approche novatrice développée afin de la réaliser. L’expertise a recensé 3 500 références en confrontant diverses écoles de pensées scientifiques, des parties prenantes et des lanceurs d’alerte, notamment au travers d’auditions. Pour la première fois un observateur issu du monde associatif aura suivi l’intégralité des débats.


Des effets sur les cellules pour une dizaine d’études


L’expertise permet à l’Agence de faire remarquer qu’un nombre important d’études ne rapporte pas d’effet particulier sur la santé. Mais le rapport met en évidence l’existence d’effets des radiofréquences sur des fonctions cellulaires, rapportés par une dizaine d’études expérimentales considérées par l’Afsset comme incontestables. Néanmoins, aucun mécanisme d’action entre les radiofréquences et les cellules pour des niveaux d’exposition non thermique n’a été identifié à ce jour. L’agence souligne aussi que le niveau de preuve épidémiologique concernant des excès de certaines tumeurs reste très limité.


Développer la recherche


Au total, le niveau de preuve n’est pas suffisant pour retenir en l’état des effets dommageables pour la santé comme définitivement établis. Ces signaux constituent des signaux indéniables et face aux incertitudes, l’Afsset présente plusieurs recommandations. Elle demande de développer la recherche (1), pour lever les incertitudes et pour détecter d’éventuels nouveaux signaux. L’Afsset recommande de cibler en priorité les études épidémiologiques, les études sur la reproduction, le développement de l’enfant. L’agence suggère aussi de reproduire les études montrant des effets biologiques.


Retard sur certaines gammes de fréquences


L’Agence met en lumière le retard pris sur la connaissance des effets sanitaires concernant les bandes de fréquences inférieures à 400 MHz et celles de plus de 2GHz, qui correspondent à des expositions professionnelles. Le rapport souligne que l’expertise infirme en revanche des hypothèses quant à la perméabilité de la barrière hématoencéphalique, au risque de neurinomes de l’acoustique, à l’effet sur la mélatonine.


Devant les incertitudes, l’AFSSET demande une réduction des expositions du public, la priorité devant aller au téléphone portable première source d’exposition. L’agence demande l’affichage intelligible du débit d’absorption spécifique (DAS) qui doit permettre au consommateur de choisir les téléphones les moins exposants. (Il faut reconnaitre (commentaire d’Enviscope) que sur ce point les opérateurs de téléphonie mobile qui sont les premiers vendeurs et prescripteurs ne remplissent pas leur rôle de conseil) L’Afsset recommande de rechercher les quelques points du territoire où les niveaux d’ondes de radiofréquences sont nettement plus élevés que la moyenne, de les cartographier et de proposer une procédure pour réduire les niveaux.


michel.deprost@enviscope.com


Pour télécharger l’avis de l’AFSSET, télécharger le fichier PDF ci-dessous.


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