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Réne Souchon: l’Auvergne apportera beaucoup à Rhône-Alpes

René Souchon, président de la Région Auvergne, pense que Rhône-Alpes gagnera, comme l’Auvergne à la fusion des deux régions.

Quelle est votre position par rapport au projet de fusion entre l’Auvergne et Rhône-Alpes?

La réforme va vite, mais le projet de fusion entre régions n’est qu’un élément. Entre Rhône-Alpes et l’Auvergne, il s’agit d’un mariage de raison, et nous travaillons depuis longtemps ensemble, par exemple au sein du Groupement d’intérêt public du Massif central que j’ai présidé que Jean-Jack Queyranne préside.

Mais il faut aller plus loin que le simple contour. Il faut développer les intercommunalités, supprimer les Conseils de départements et surtout doter les Régions de moyens propres qu’elles n’ont pas. Les Régions ont beaucoup moins d’autonomie que les régions européennes équivalentes en population.

Quels peuvent être les points communs et les points forts des deux régions réunies?

La nouvelle taille donnera une visibilité au niveau mondial, avec 7,8 millions d’habitants. Les complémentarités et les coopérations sont déjà nombreuses. L’Auvergne est une région d’innovation, de recherche. L’Auvergne est la région qui arrive en tête pour les réseaux numériques. Des liens existent déjà entre les deux régions, au niveau de la recherche, avec le CLARA, Cancéropole Lyon Auvergne, Rhône-Alpes, au niveau de l’Institut Français  de Mécanique Avancée (IFMA)http://www.ifma.fr/, et des liens existent avec VET AGRO SUP, entre l’Ecole Vétérinaire de Lyon et l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Travaux agricoles de Clermont-Ferrand.

Avec douze départements, la future région ne sera-t-elle pas trop grande? Le lien ne risque-t-il pas d’être distendu entre les citoyens et la Région?

Les habitants ne viennent pas tous les jours à la Région et les élus non plus. Pour les élus, comme pour les services, nous devons développer l’utilisation de nouvelles méthodes de travail, de réunion, de téléconférence. C’est ce que nous faisons avec des partenaires extérieurs à la Région, mais aussi déjà au niveau des services.

Ensuite, évidemment, tous les services ne seront pas concentrés à Lyon. Il y aura une répartition des services entre les deux sièges, et les Commissions permanentes se tiendront à Clermont-Ferrand. La région aura aussi une présence sur les territoires, pour faire fonctionner les collèges, dont elle aura la charge, les lycées, mais aussi pour les actions de formation.

En Rhône-Alpes, le débat a ces dernières années tourné autour du poids des métropoles, soupçonnées, surtout pour Lyon, de vouloir aspirer une bonne partie des richesses, et soupçonnées de vouloir s’occupe de beaucoup de sujets. L’arrivée de territoires ruraux en situation parfois difficile ne permettra-t-elle pas de faire mieux prendre en compte ces territoires?

Justement l’Auvergne pourra apporter un certain rééquilibrage et son expérience en matière de développement rural, en matière agricole.

Les axes de travail?

La région travaillera dans le domaine de l’agriculture, du tourisme, estival, mais aussi hivernal comme c’est déjà le cas entre les stations de sports d’hiver des Alpes et d’Auvergne. Nous allons développer les parcs naturels régionaux. Trente-cinq pour cent du territoire d’Auvergne sont intégrés dans des parcs naturels régionaux. Des communes de Haute-Loire ont été intégrées dans le Parc des Monts d’Ardèche, et nous allons créer deux parcs, le Parc de la Vallée du Haut Allier et le Parc naturel régional de l’Aubrac. Mais les dossiers sont encore nombreux.

Les prochaines échéances. Nous allons engager dans les quinze jours un travail technique, en attendant les textes qui doivent cadrer la réforme. Les directeurs de cabinet et les directeurs généraux de services vont se rencontrer. Les personnels seront aussi rencontrés pour être rassurés et Jean-Jack Queyranne sera présent le 21 juin, lors de l’inauguration de l’Hôtel de Région Auvergne à Clermont-Ferrand.

Recueilli par michel.deprost@enviscope.com

 

 

 

 

1)

 

VetAgro Sup est né le 1er janvier 2010 de la fusion de l’École nationale vétérinaire de Lyon, l’École nationale d’ingénieurs des travaux agricoles de Clermont-Ferrand et l’École nationale des services vétérinaires

 

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