L’ambroisie, plante allergisante aux effets lourdement invalidants, est très coûteuse pour l’Assurance maladie: 12 à 16,5 millions d’euros en 2012 en RhôneAlpes. L’enjeu est important: dans certains pays d’Europe centrale, faute de lutter contre l’ambroisie, 50% de la population est aujourd’hui allergique à cette plante.
La destruction est une priorité des pouvoirs publics pour la période d’été 2013. Il est possible de faire reculer l’ambroisie, par une organisation et des mesures simples, mais déterminées. Les gestionnaires de foncier, qu’ils soient publics ou privés, particuliers, entrepreneurs, carriers, agriculteurs,… doivent détruire l’ambroisie avant sa floraison, soit avant le 1er août, avant la période de production de pollen.
La lutte contre l’ambroisie relève, rappelle la Préfecture du Rhône, d’une action locale dont l’animateur est le Maire. Dans chaque commune le maire a été sollicité depuis plusieurs années, par le Conseil général du Rhône, pour nommer des « référents ambroisie ».
Ces référents informent la population sur l’obligation de détruire cette plante. Ils jouent un rôle de prévention et de médiation en direction des exploitants de parcelles sur lesquelles se trouve de l’ambroisie, jusqu’à obtenir une destruction rapide.
En cas de présence d’ambroisie le maire dispose du pouvoir de faire détruire l’ambroisie aux frais des occupants des parcelles. Des sanctions financières sont possibles sur la base d’un procèsverbal dressé par un agent public.
Les principales professions concernées (agriculteurs, gestionnaires d’infrastructures, travaux publics…) ont travaillé avec l’Agence régionale de santé et la Direction départementale des territoires pour mettre en place des mesures préventives et informer les professionnels.