L’implantation à Rovaltain ( Romans-Valence-Tain l’Hermitage, Drôme) d’un pôle national de toxicologie et d’écotoxicologie s’accompagnerait de la mise en place de formations pour ces spécialités dans lesquelles la France est déficitaire.
Le dossier projet de pôle national de recherche, d’expertise et de formation en toxicologie a été remis le 21 novembre à la mission interministérielle présidée par Edouard Couty, Conseiller maître à la Cour des Comptes. La décision devrait intervenir dans les prochains mois. Ses acteurs sont optimistes pour ce premier grand projet labellisé par la Région qui contribuera avec le département de la Drôme, entre autres, à son financement.
Le volet formation y occupe une place fondamentale. Elle serait très proche de la recherche menée sur plusieurs plateformes. L’offre imaginée comporte des masters et des doctorats, nationaux et européens, mais aussi des formations continues et des formations de formateurs.
Les formations initiales seront assurées par l’université Grenoble 1, les diplômes étant cohabilités avec l’Université Lyon 1. Dès la rentrée 2008, un master professionnel et de recherche en toxicologie et écotoxicologie pourrait être proposé dès septembre 2008. Le master accueillera 15 étudiants. Les formations seraient assurées en partenariat avec le Cemagref, l’Institut de Recherche en Sûreté Nucléaire, l’Ecole Normale Supérieure de Sciences). La création du pôle permettrait aussi de créer une option ” toxicologie” pour les étudiants de dernière année des écoles d’ingénieurs de la région: Ecole Nationale Supérieure des Mines, INSA de Lyon, Institut National Polytechnique de Grenoble, Chimie Physique Electronique de Lyon).
Les formations continues pourraient bénéficier de l’appui de l’INERIS pour les risques chroniques, sur l’INPG et l’Université de Grenoble pour la toxicologie et l’écotoxicologie.