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Le Bouquetin des Alpes retrouve ses anciens territoires

Le Bouquetin des Alpes (Capra Ibex Ibex) est un bovidé, ruminant et herbivore, protégé en France depuis 1981. Le bouquetin ne peut être chassé. Il n’est pas farouche, mails il est prudent. Il peut être observé facilement en cette période de printemps dans de nombreuses vallées du Massif de la Vanoise où il descend à la recherche de la végétation nouvelle. Des hardes peuvent facilement être observées et approchée en cete période de printemps dans de nombreuses vallées de la Vanoise. Le Parc National de la Vanoise a permis depuis plus de 50 ans de développer les populations dans les Alpes françaises.
Une étagne, bouquetin femelle adulte, pèse de 35 à 50 kilos. Elle mesure 110 centimètres des naseaux à la queue. L’étagne comme le bouc, porte des cornes et non des bois qui sont des éléments qui tombent alors que les cornes sont conservées par l’individu toute sa vie. Les cornes de l’étagne sont dépourvues de bourrelets. Elles sont plus minces et plus courtes que celles du bouc, puisqu’elles mesurent au maximum 30 centimètres.

Des cornes d’un mètre

Le bouc, peut mesurer 80 centimètres au garrot, 150 centimètres du museau à la queue. Les cornes peuvent mesurer jusqu’à 100 centimètres. Elles sont pourvues de bourrelets qui n’ont d’autre utilité qu’ornementale. L’âge des individus s’apprécie en fonction de particularité comme la corpulence, mais aussi en interprétant les stries portées par les cornes entre les bourrelets.
Le bouquetin jusqu’à l’âge d’un an est un cabri. Dans leur deuxième année, les mâles et les femelles commencent à se distinguer par leur morphologie. Le jeune femelle est appelée éterle, le jeune mâle est appelé éterlou.
Des mâles solitaires
Le bouquetin vit en hardes, mais la vie sociale est structurée. Les bouquetins observent des règles comportementales, sociale, et communiquent. Les mâles vivent entre eux, séparés des femelles, par groupes de plusieurs dizaines d’individus. Puis quand approche la période du rut, à l’automne, ils se lancent dans des rites de compétitions en vue de l’accouplement. Ils s’observent, se mesurent, se heurtent parfois, impressionnent leurs concurrents par la corpulence, en hérissant le pelage. Les meilleurs iront s’accoupler aux femelles qui sont restées à distances, avec les petits, souvent plus haut en altitude, hors de la vue des intrus.

Le bouquetin est un excellent rochassier, entre autres explications grâce à ses sabots souples comme une semelle qui permettent d’épouser la forme des rochers, d’accroitre l’adhérence et d’assurer un meilleur appui. Le bouquetin se nourrit d’herbacées, mais aussi parfois de ligneux. Le bouquetin, rappelle la documentation des Parcs de Vanoise et de Chartreuse, change d’habitat en fonction des saisons. Il préfère en hiver de novembre à mars, les versants exposés au sud, les crêtes et les croupes ventées, y compris les places de rut, qui se déroulent en décembre. Au printemps, il recherche dans les premiers secteurs déneigés, les plants en croissance. Les femelles mettent bas en juin, dans des secteurs difficiles d’accès, discrets à l’abri des prédateurs, comme le chaos de blocs, les vires.

michel.deprost@enviscope.com

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