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A Genève, le bus TOSA pourra biberonner son électricité à moindre coût

A Genève, ABB Sécheron et ses partenaires (Transports publics de Genève, PG, Services industriels de Genève, et OPI), ont terminé avec succès la phase pilote de leur système de bus électrique par alimentation aux arrêts TOSA. Ils utilisent un modèle mis au point par des chercheurs de l’EPFL et par l’HE ARC.

Les chercheurs du Centre de transport de l’EPFL et de la Haute Ecole ARC ont avec le groupe ABB-Sécheron, élaboré un logiciel qui simuler la création d’une ligne de transports publics, tout en minimisant les coûts en fonction d es contraintes d’exploitation, de raccordement au réseau électrique et du profil du parcours. Une interface web propose une analyse coût-­‐bénéfice d’une ligne TOSA afin de déterminer la configuration technique la plus économique pour un réseau donné. C’est à Genève que la première ligne régulière TOSA devrait être mise en service à l’horizon 2017.
L’innovation des bus rechargeables TOSA permet de faire circuler un véhicule 100% électrique, de grande capacité (133passagers), sans caténaires et avec des batteries si réduites –deux fois l’énergie d’une batterie pour voiture électrique-­ qu’elles tiennent sur le toit.
A certains arrêts, un bras robotisé placé sur le toit du bus connecté automatiquement en une seconde permet la recharge les batteries en 15secondes, selon une technique appelée «biberonnage».C’est le temps qu’il faut pour laisser les voyageurs descendre et monter. En quinze secondes les batteries emmagasinent de l’énergie qui permet au bus puisse poursuivre sa course jusqu’à la prochaine station d’alimentation à un nouvel arrêt ou au terminus.
De la taille des batteries à la météo

Pour mesurer la compétitivité d’une ligne TOSA, une multitude de paramètres entrent en jeu. Ils sont déterminés par les coûts, mais aussi par les exigences des opérateurs de transports publics et les contraintes technologiques.
Le modèle, élaboré par les chercheurs de l’EPFL, prend en compte le coût des infrastructures et des composants (batteries, raccordement au réseau, positionnement des stations de charge) et la durée de vie des composants. Il intègre des paramètres tels que le salaire du chauffeur ou le coût de l’électricité. Au final, quelque 56 variables déterminent la solution la plus rentable et performante.

 

L’algorithme se base sur la contribution de la HE-­‐ARC qui a, de son côté, modélisé es besoins du bus TOSA (électrique, électronique et puissance) et des stations d’alimentation (en terminus de ligne, sur le parcours ou au dépôt) en fonction des conditions du trajet.
Sont ainsi incluses des variables telles que le nombre de passagers, la récupération de l’énergie de freinage, l’altitude, la vitesse ou encore les conditions météo. Le tout, modélisation du bus et optimisation des coûts, a été intégré dans une interface web. Il est ainsi possible de dessiner virtuellement une ligne TOSA pour une ville donnée et d’évaluer son coût. De nombreuses villes sont intéressées par la technologie.

 

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