Alors que les opposants au projet d’Autoroute A 45 Lyon-Saint-Etienne, font circuler une pétition pour stopper le projet, la procédure suit son cours. La prochaine étape, redoutée par les opposants est la déclaration d’utilité publique que le premier ministre « doit » signer avant le 20 juillet.
Avant cette signature, le projet a été transmis au Conseil d’Etat, par Jean-Louis Borloo, sous “la pression de Pascal Clément”, député de la Loire, ancien président du Conseil général, et ancien ministre. Le maire de Saint-Etienne, Maurice Vincent, selon les associations, soutient cette démarche.
Ce mercredi, face aux élus de la Chambre Régionale de Commerce et d’Industrie de Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne a répété son soutien au projet A 45. Il a expliqué en substance que l’autoroute A 47 était une infrastructure d’un autre âge. Le président de la Région a souligné l’intérêt de l’A 89, dont le projet entre dans la phase de réalisation, pour le désenclavement de l’agglomération de Roanne.