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L’Institut Français du Pétrole ( Solaize) s’intéresse aux biocarburants de deuxième génération

Après une période d’enthousiasme, les biocarburants sont entrés dans le purgatoire. Solution miracle à la pénurie d’énergie fossile et aux manques de débouchés d’une agriculture surproductrice, ils sont devenus les concurrents des productions alimentaires dans un monde qui ne mange pas toujours à sa faim. Les biocarburants à base de céréales ( éthanol à base de blé, ou diester à base de colza) ne connaîtront pas la croissance qui leur était promise.


Avec les autres carburants alternatifs, ils ne permettront pas de faire face à la demande mondiale de carburants dont a soif le secteur des transports. Selon Olivier Appert, président de l’Institut Français du Pétrole, la production des biocarburants qui représente en 2007 environ 600 000 barils par jour au niveau mondial, devrait grimper à 1,3 million de barils par jour en 2012. C’est plus que les carburants alternatifs à base de gaz ou de charbon. C’est peu par rapport aux besoins énergétiques aujourd’hui satisfaits par le pétrole : les carburants alternatifs qui représentaient en 2007 , un pour cent de l’offre, monteront tous ensemble à 2% dans quatre ans.


Biomasse non alimentaire


Pour atteindre l’objectif européen de 10% de biocarburants en 2020, il faudrait ajouter aux biocarburants à base de céréales alimentaires, des biocarburants importés par exemple du Brésil. Mais la solution peut venir des biocarburants de deuxième génération, produits à partir de biomasse « non alimentaire ». L’Institut Français du Pétrole à Solaize, près de Lyon, travaille sur la filière biochimique, « biomass to liquid » ( Btl) et sur la filière qui vise à fabriquer de l’éthanol à partir de bois.


La filière BtL passe par la voie thermique pour extraire à partir de paille ou de résidus agricoles ou forestier, un gaz de synthèse qui permettra la fabrication des hydrocarbures de synthèse qui seront mélangés au gazole. L’autre filière, biochimique, vise à faciliter l’extraction de sucres de plantes à culture rapide, pour obtenir par le travail de bactéries, de l’éthanol mélangé lui aussi à de l’essence.


Pour l’ensemble des filières, un des principaux défis consiste à mettre au point des procédés assez larges pour permettre de traiter des matières premières très différentes. Les unités de production, les raffineries du futur, devront en effet accepter des matériaux très divers, dont des résidus, en assurant un rendement intéressant. Les travaux devraient déboucher sur une phase de développement en 2015.


michel.deprost@free.fr


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