Des repreneurs sont identifiés pour la reprise du site de Maurienne et de l’usine de Castelsarrasin du groupe RIO TINTO . Ces projets ” sont de nature à pérenniser les outils industriels, le savoir-faire français et les 600 emplois directs de ces deux usines et les quelques 1000 emplois indirects” explique le Ministère du Redressement Productif.
Arnaud MONTEBOURG, ministre du Redressement productif, et Thierry REPENTIN, ministre délégué en charge de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, ont reçu ce mercredi les élus et parlementaires de Savoie pour un point sur le processus de cession du site Rio Tinto Alcan de Saint-Jean de Maurienne.Les négociations entre Rio Tinto Alcan et ces repreneurs potentiels sont en cours et pourraient aboutir dans les prochains mois.
Au-delà du site de Saint-Jean de Maurienne, c’est l’avenir de la filière française de l’aluminium qui est en jeu. La disparition du site de Saint-Jean de Maurienne risquerait d’entrainer non seulement un tissu dense de sous-traitants mettrait en péril de nombreux secteurs fortement consommateurs d’aluminium de qualité. Plusieurs hypothèses sont envisagées pour maintenir l’activité sur un site pénalisé notamment par le prix de l’énergie en France. Parmi les hypothèses, figure celle d’un plan de développement du recyclage de l’aluminium.