« Après la région en janvier 2008 et le département du Rhône en avril, le Grand-Lyon, lors du conseil communautaire du lundi 13 octobre 2008, va approuver sa part de financement du « raccordement givordin » dont l’achèvement et la mise en service sont annoncés pour 2011.
Compte-tenu du débat qui fait rage sur le futur tracé du CFAL et des oppositions que ces tracés suscitent au sein des populations concernées, les Verts de Givors expriment leurs plus vives inquiétudes quant au risque de voir ce « raccordement givordin » à faible coût (23 millions d’euros) être le barreau indispensable pour faire de la ligne SNCF rive droite du Rhône, la partie sud d’une espèce de faux CFAL provisoire (un provisoire qui pourrait durer des années et des années).
Ainsi se verraient confirmées les craintes exprimées lors du débat public local de l’automne 2002 lequel avait conduit les élus Verts givordins au refus de vote lors du conseil municipal du 25 novembre 2002.
Extrait de la déclaration des élus Verts lors de ce conseil :
” Sous couvert d’améliorer le cadencement voyageurs St Etienne-Givors-Lyon, c’est la grosse couleuvre du fret ferroviaire du contournement Est de Lyon (à l’époque, on ne disait pas encore CFAL) que l’on veut nous faire avaler.
Ceci:
– soit dans l’attente de la réalisation du (CFAL) qui éviterait Givors et peut-être même la vallée du Rhône mais… qui en tout état de cause ne sera pas opérationnel avant une quinzaine d’années.
– soit, c’est le scénario catastrophe, ce raccordement givordin serait lui-même un élément du (CFAL), hypothèse révélée à l’aide de documents par le collectif FRACTURE….”
En outre, Les Verts de Givors demandent qu’il soit expressément confirmé que le projet tel qu’il est prévu comporte bien le financement de toutes les contreparties (protections phoniques en particulier) en faveur des riverains givordins, arrachées à Réseau Ferré de France pendant le débat public de l’automne 2002.
Le titre est de la rédaction d’Enviscope.com