Le Grand Parc ( de Miribel Jonage), près de Lyon, annonce la commercialisation d’une bière bio et d’un miel estampillés « Saveurs du Grand Parc », vendus sur le parc. Ces produits seront proposés dans un nouveau restaurant au nom éponyme. Le Grand Parc annonce le lancement d’une activité de maraîchage qui, à terme, devrait atteindre 15 ha,
Avec 400 ha de terres cultivées (soit 20% de son territoire) et 17 exploitants agricoles, le Grand Parc affirme sa volonté de protéger le foncier agricole en aidant les agriculteurs à développer de nouvelles pratiques, à tester de nouvelles cultures… et à trouver de nouveaux débouchés. Le Parc annonce la création d’une agro – forêt, mode de production novateur en France, et le choix de la gestion pastorale avec vaches, chèvres et chevaux pour entretenir le plus grand espace de pelouses sèches le long du Rhône.
Les actions annoncées par Jérôme STURLA, Présiden du Parc, suivent le colloque « Quand la ville change… Des espaces naturels périurbains aux parcs naturels métropolitains » organisé en juin 2011 par le Grand Parc. En décembre 2011 un séminaire de travail, suite à l’étude menée par l’Agence d’Urbanisme, attestait de l’influence du Grand Parc dans la construction de l’aire métropolitaine lyonnaise tant sur le plan de l’environnement, des loisirs que sur le « simple » apprentissage de la nature,
Le Grand Parc a conduit depuis 2005 une charte agricole en favorisant la transition vers une agriculture de proximité, précisant les droits et devoirs de chacun, agriculteurs ou instances du parc. En 2011, le Grand Parc lance sa marque / label « Saveurs du Grand Parc » dont la production d’une huile de chanvre se fait le premier exemple concret d’une culture respectueuse de l’environnement.
En 2012, le Grand Parc poursuit sa stratégie en pariant sur les nouvelles générations et en se donnant pour vocations nouvelles. Le Grand Parc est en cohérence totale avec les objectifs donnés par les différents échelons institutionnels (Pôle Métropolitain, Loi
de Grenelle II, PLU, SAGE et SDAGE de l’Est lyonnais…) et confirme encore sa volonté de redonner toute sa place à l’agriculture
dans la réflexion territoriale.