Avec 1,5 milliards d’euros de déficit, la balance commerciale du secteur solaire montre le manque de compétitivité de l’industrie française. La création de la marque « France Solar Industry »pilotée par le Syndicat des Énergies Renouvelables (SER) veut servir de vitrine à l’offre française. Le but est de fédérer les entreprises et les partenaires institutionnels derrière la promotion du savoir-faire français en matière d’énergie solaire. Il s’agit de se présenter de manière collective à la conquête de nouveaux marchés et de proposer des offres intégrées capables de rivaliser avec nos principaux concurrents.
Malgré les difficultés, malgré des capacités de productions mondiales excédentaires sur le photovoltaïque, il ne faut pas oublier que le marché mondial de solaire se développe. Il a connu depuis 2008 une accélération et des taux de croissance supérieurs à 60 %. Partout dans le monde, les pays rééquilibrent leur mix énergétique pour accroître leur part d’énergies renouvelables. Le Plan solaire méditerranéen a pour objectif de développer l’énergie solaire à l’horizon 2020 en Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Egypte. Les Pays du Golfe mais aussi l’Inde, l’Afrique du Sud, le Brésil, la Turquie, le Mexique… vontmettre l’accent sur les énergies renouvelables.
Nicole BRICQ, ministre du Commerce extérieur, estime que « la France possède des entreprises d’excellence dans le domaine de l’énergie solaire qui méritent d’être davantage connues et reconnues sur les marchés étrangers. Avec France Solar Industry, la filière s’organise, se structure et se donne les moyens de se projeter à l’international. Nous ne pouvons que saluer cette initiative car nous avons des marchés à conquérir et des emplois à gagner ».
Lles mesures d’urgence annoncées lundi 8 janvier pour relancer le marché français doivent permettre de développer des technologies innovantes propices à l’export: solaire photovoltaïque à concentration, installations avec suivi du solaire.