Alors qu’on parle de désaffection des jeunes pour les formations scientifiques, l’Université Claude Bernard Lyon 1 met en avant la rentrée une progression de ses effectifs dans toutes les filières de sciences, technologies, de santé, d’IUT mais aussi d’éducation physique et sportive.
Ce sont 4915 bacheliers qui se sont inscrits à l’Université scientifique de Lyon, soit 7,7% de plus qu’en 2011-2012. Malgré la basse des effectifs de l’IUFM , de plus de 2 000 étudiants, Lyon 1 voit ses effectifs dépasser la barre des 40 000 étudiants.
François Noël gilly, Président de l’Université, avoue qu’une partie de cette progression est due à l’attrait exercé par l’agglomératioon de Lyon. Lyon 1 attire un tiers de ses étudiants de l’extérieur de l’Académie de Lyon.
Un très bon niveau de recherche
Mais l’attractivité de l’Université a d’autres explications pour un président sans complexe fier de son établissement. Lyon 1 possède un très bon niveau sur le plan de la recherche ( voir par ailleurs l’article sur la recherche) ” La recherche est indispensable pour avoir un bon niveau de formation en particulier au niveau des masters ” souligne Hamda Ben Hadid, Vice-Président du Conseil d’administration.
Si la réussite pour les étudiants de licence n’a pas progressé comme prévu, l’Université a investi dans la qualité de l’équipement, ce qui aura des effets positifs. Les masters de Lyon 1 en revanche sont très demandés. ” Nos étudiants se placent aussi bien que des étudiants d’écoles d’ingénieurs” explique le Pr Philippe Lalle, vice-président du Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire ( CEVU).
Rigueur budgétaire
L’équipe présidentielle de Lyon 1 entend maintenir le cap fixé depuis plusieurs années, dans le cadre de l’autonomie des universités entrée en vigueur en 2009 pour Lyon 1. Comme pour bien des institutions publiques, les temps sont durs pour Lyon 1, dont le budget ( 395 millions d’euros en 2011) va subir les répercussions de l’assainissement des finances d’Etat.
Cette rigueur impose non seulement des sacrifices aux personnels, mais elle impose aussi d’ajuster d’autres dépenses de fonctionnement. Plus que jamais, la recherche de coopérations peut être justifiée, au niveau régional, et au delà, pour aller vers une carte des formations de qualité au meilleur coût.