Le Réseau Méditerranéen de Santé Animale (REMESA) vient de décider de mettre l’accent sur le renforcement de la surveillance et du contrôle de la fièvre de la vallée du Rift, la peste des petits ruminants, l’influenza aviaire, la rage, la fièvre catarrhale ovine et la fièvre du Nil occidental.
Le renforcement de la coopération entre pays méditerranéens est indispensable pour harmoniser et coordonner les activités de surveillance et de contrôle de maladies animales. Depuis sa création, le REMESA a permis aux services vétérinaires des pays d’Afrique du Nord d’améliorer la coordination de leurs actions, avec l’appui des pays d’Europe, de la FAO et de l’OIE (Organisation mondiale de la santé animale). Il continue à lutter contre la fièvre aphteuse réapparue en Libye et en Egypte en 2010 et qui s’est répandue à la faveur des événements récents. Il est important d’éviter la propagation de cette maladie dans les pays voisins, notamment en Tunisie.
Le REMESA réunit les chefs des services vétérinaires de 10 pays du pourtour méditerranéen et des représentants de la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) et de l’OIE , a signé le 12 novembre lors de son comité permanent conjoint, un cadre de coopération pour définir ses modalités de fonctionnement.
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