La Chine n’est pas en retard. Elle a choisi de jouer l’effet d’échelle pour prendre des parts de marchés. Une banque d’Etat chinoise a financé largement les investissements de nombreux groupes chinois.
Ces investissements ont certes permis aux groupes chinois d’investir. Ils ont contribuent à déstabiliser le marché.
Plusieurs pays européens ont aussi décidé de subventionner, de fait, les panneaux chinois. Ils ont subventionné les tarifs d’achat d’électricité, sans regarder ni la qualité des panneaux (souvent bonne), ni les critères de recyclage, absent, ni le bilan carbone. Tout le monde était pressé de se lancer dans le photovoltaïque.
Mais la stratégie chinoise avait sans doute pour but de déstabiliser des groupes et des pays déjà lancés dans l’industrie photovoltaïque, y compris en intégrant les effets des surcapacités de production qui causent des dégâts en Chine même,
Pour des acteurs du secteur, il serait temps d’évoquer devant l’Organisation Mondiale du Commerce, dont la Chine est adhérente, les méfaits d’un dumping commercial social, et industriel. D’un dumping qui déstabilise la géographie industrielle mondial du photovoltaïque.