La Direction départementale de l’Equipement du Rhône, le Grand Lyon, l’INRETS, le Conseil général du Rhône coordonneront leurs moyens pour créer un observatoire de la sécurité routière dans le département.
Il y a beaucoup de moyens d’études et d’observation de la sécurité ( on devrait dire de l’insécurité routière ) dans le Rhône: Centre d’Etudes Technique de l’Equipement, Direction interrégionales des Routes, Ecole Nationale des Travaux Publics de l’Etat ( ENTPE), Intitut National de Recherche sur les Transports et leur Sécurité ( INRETS), CERTU. Les accidents de la route sont déjà enregistrés dans une base de données sur les accidents de l’UMRESTE ( Unité Mixte de recherche Epidémiologique et de Surveillance, Transport, Travail, Environnement, commune à l’INRETS, à l’Université Claude Bernard de Lyon, et à l’Institut de Veille. Cette base de données conserve des informations d’ordre sanitaire, un registre d’accidents, des victimes.
Le futur observatoire ira plus loin pour, sous le pilotage du Préfet et des élus, programmer des études, tirer des conclusions pour agir en étant mieux coordonnés. Un comité d’orientation associe aussi l’association des maires du Rhône, les principales collectivités, police, gendarmerie, services de l’Etat, organismes scientifiques et techniques lyonnais.
Le Département du Rhône est aujourd’hui classé au premier rang des départements métropolitains pour la sécurité routière. L’indice d’accidentologie locale est de 0,44 pour une moyenne nationale de 1. Toutes les zones d’accumulation d’accidents recensées en 1987 sur le réseau routier départemental ont disparu en 2002. Les résultats positifs ont notamment été atteints, estiment les responsables de la sécurité routière au Conseil général, par l’application de mesures concrètes en matière d’organisation de proximité, de partenariats, d’infrastructures, de politique routière, de communication ou de sensibilisation à la sécurité routière.
Le Grand Lyon dresse aussi un bilan positif de son action, avec 700 agents employés chaque jour à l’entretien de la voirie avec la rénovation des couches de roulement, des brigades d’intervention d’urgence, une surveillance du trafic dans les tunnels pour des interventions rapides en cas d’accident. Le Grand Lyon gère aussi la supervision des conditions de trafic, l’optimisation des plans de feux et l’information des usagers en cas d’accident et de congestion. Depuis quelques années, la Communauté urbaine a aussi mis en place une politique de maîtrise la vitesse des véhicules en aménageant des espaces: zones 30 qui autorisent une mixité d’usages, encouragement aux déplacements « doux » (vélo, marche). De nouveaux aménagements facilitant le développement de la marche à pied ou de l’utilisation du vélo (avancées de trottoir, ligne d’arrêt aux feux, aménagements cyclables…). La prise en compte des besoins particuliers des personnes en situation de handicap, pour faciliter leur mobilité.
Nul doute que ces innovations inspireront les politiques locales futures.
