Le train est vital pour le sud de l’Isère, la vallée de la Drôme et les Hautes-Alpes car il assure la connexion de ces territoires vers de nombreuses villes d’Europe via Valence TGV et Grenoble, permet des déplacements quotidiens et peut assurer une fréquentation touristique.
L’ARDSL a écrit aux Présidents des deux Régions Laurent WAUQUIEZ et Christian ESTROSI pour que les lignes Grenoble-Veynes et Valence-Veynes soient sauvées et dynamisées. L’association émet six propositions :
1. Réaliser les travaux de maintien du réseau en mobilisant un financement commun des deux Régions pour les tronçons Grenoble – Veynes et Livron – Veynes.
2. Créer un train rapide Grenoble-Marseille via Veynes, Sisteron et Aix-en-Provence. Avec un temps de parcours de moins de 3h30, le trajet par les Alpes est plus rapide que par la Vallée du Rhône pour aller de Grenoble au centre d’Aix-en-Provence. La demande étudiante et non pendulaire est forte.
3. Exploiter le potentiel touristique de la ligne avec, au besoin, un partenariat privé permettant d’inclure le trajet Grenoble-Marseille dans des packages touristiques de commercialisation et de production. Cette ligne a été marquée par le succès de l’ALPAZUR (Genève-Grenoble-Digne-Nice) qu’il s’agit de reproduire.
4. Stopper des dessertes uniquement calées sur le domicile-travail dans le Trièves. La très faible démographie de ce secteur explique le peu de remplissage des omnibus. Cet entêtement a aussi conduit à la fragilisation de la ligne.
5. Diminuer radicalement les temps de parcours (Avant : Grenoble-Veynes en 1h31 , aujourd’hui 1h51 à 2h00) en changeant le mode de signalisation (CAPI) qui nécessite l’arrêt dans toutes les gares par le BAPR-S, fiable et bon marché, qui modifie très peu les installations et conserve le principe dit de voie directe autorisant le passage des gares à 80km/h.
6. Revoir en profondeur les horaires TER existants pour une meilleure intelligence des correspondances et des dessertes.